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Situé en plein cœur d’un vieux quartier nocturne de Budapest en Serbie, The Royal Corner (Краљевски кутак) a été récemment racheté et rénové par madame Mercury, une expatriée américaine qui souhaite se lancer dans le proxénétisme. L’établissement à ouvert ses portes début novembre 2030.

De l’extérieur, rien ne laisse à penser qu’il s’agit d’un bordel sur trois étages. Pas d’affiche, pas un seul néon graveleux qui indiquerait l'utilisation du bâtiment… Sauf peut-être les employé(e)s en tenues diverses et variées en train de faire du racolage au pied de l’immeuble, distribuant parfois des flyers au papier glacé vantant les mérites de l’établissement. Entouré de clubs et de bars, ce bâtiment d’angle de rue connaît un second souffle. The Royal Corner essaye de faire sa place dans le monde de la nuit en se démarquant par ses services et ses événements.

Quand vous pénétrez dans le rez-de-chaussée de l’immeuble, vous êtes accueilli par un hall à la lumière tamisée, décoré de rideaux bordeaux ainsi qu’un comptoir en bois foncé. Derrière le comptoir, un écran géant vous indique les divers services de l’établissement.

On vous accompagne vers le bar, plongé dans le noir et éclairé uniquement par la lueur des néons bleus et de quelques spots de lumière au niveau du bar, illuminant les bouteilles d’alcool sur des étagères. La musique d’ambiance varie entre des rythmes sensuels, des rythmes plus énergiques ou parfois du jazz si la propriétaire est d'humeur mélancolique. Les consommations sont des suppléments qui ne sont pas comptés dans le forfait que vous avez sélectionné ! Il n’y a pas de petits profits. Le bar est agrémenté de canapés en velours rouges, de podiums avec ou sans barre de pole dance en métal. Au même étage, discrètement signalé par un panneau, se trouvent les commodités non-mixtes pour les clients souhaitant uniquement passer leur soirée au bar.

Le deuxième a été aménagé pour les employé(e)s ayant juste besoin d’une chambre pour faire leur affaire avec les clients, n’ayant pas besoin d’un lieu de vie en particulier. Certaines chambres se ressemblent, très peu personnalisées, mais assez agréables pour s’y détendre et passer un bon moment avec l’une des Filles, suivant la plupart du temps un thème donné (boudoir à la française, une couleur dominante, décor asiatique, ...). Des toilettes non-mixtes sont disponibles aussi à cet étage.

Le troisième étage est divisé en deux : d’autres chambres thématiques et des petits appartements où celles et ceux qui n’ont pas encore les moyens de se payer leur propre lieu de vie peuvent emménager. Cependant, à cause du manque de place allouée pour ce genre de “geste” de la propriétaire, les employé(e)s sont parfois obligés de vivre à deux, trois voire quatre en colocation. Un trois pièces avec une chambre commune (pouvant accueillir 4 lits et deux petites armoires), une pièce à vivre avec une kitchenette et une salle de bain avec toilettes et douches. Ces quartiers privés ne sont accessibles que pour les employé(e)s possédant une clé.

Le grenier et la cave n’ont pas encore été aménagés, la propriété ne sachant pas encore quelle utilité donner à ces pièces.

L’entrée n’est pas payante. Si vous voulez juste vous asseoir et prendre un verre pour profiter de l’alcool et de danses suaves, vous ne payerez que votre consommation ! Toutefois, si vous désirez profiter des services d’un(e) employé(e), vous devez payer la nuit ou le service.

Pour déposer votre CV, contactez directement la gérante Jezebel Mercury, l’établissement recrute en permanence !

Spoiler:

Des marches de pierres interminables vous hissent par delà les nuages, vous amenant à un temple où il y aura soit un grand soleil, soit un grand froid. La cour extérieure, où se trouve un gravier gris clair, a souvent une Delamain garée là, et assez de place pour en mettre quatre ou cinq autre. Un mur de pierre, divisé par un torii en son centre, vous permet d'accéder à un endroit plus plaisant.

Un chemin de pierres pavées au milieu d'herbe fraîchement coupée mène à un grand temple atypique, faisant penser à une demeure d'époque. L'endroit est grand, et le chemin se divise sur trois endroits. Sur la gauche, on arrive à un jardin japonais jonché de fleurs, d'îlots reliés par des pontons rouges à la peinture encore fraîche. On peut discerner des koï, qui nagent par endroit. Une sorte de petite fontaine dans la pierre se trouve au bout, où ruisselle paisiblement l'eau de ces différents bassins.

Sur la droite, quelques autres marches s'élèvent dans la forêt, vers une sorte de petit bosquet où se trouve une statue de renard, assoupi. La divinité locale, vénérée autrefois par une famille qui interprétait mal cette créature. On dit que le renard Jonetsu est censé apporté amour et prospérité, mais il en est tout autre. C'est une créature de passion, qui encourage et récompense ceux qui se donne corps et âme. Un animal assoupi, centré sur lui, sans être égoïste, et dont les légendes ont souvent pour sujet le don de soi.

Le chemin central mène au temple, dont l'architecture épatante révèle tout un attirail de chambres, de salons énormes, et de pièces inhabitées. Plusieurs générations pourraient s'installer en même temps en ces lieux ! Les salles à manger font presque deux pièces de long, les meubles semblent d'époque mais pas encore tous restaurés... L'endroit respire le traditionnel, offrant un cadre idyllique pour toute personne voulant se plonger dans la culture nipponne. Une part du temple possède des couloirs en extérieur, donnant la vue sur le jardin. Soyez prudents : si vous ratez une marche vous pourriez finir dans l'eau.

En arrière, vous trouverez une pièce menant à un vestiaire, où les casiers en bois remplis de paniers pourront accueillir vos affaires. En passant le rideau de tissu blanc, vous pourrez découvrir une source, éclairée par des roches lumineuses artificielles. Une grotte paisible, où la chaleur ambiante fait presque penser à un hammam. Si vous détourner ce bassin, se divisant en plusieurs groupuscules d'eau dû aux déformations de la roche, vous arriverez à un bassin en plein air, avalé par des arbres.

Quelque chose d'utopique ressort de cette endroit. On y croise pourtant bien peu de monde, et même le propriétaire semble absent. Des travaux sont encore en cours, et les portes à barreau rouge du torii sont encore fermés pour l'instant... mais cela sera peut-être amené à changer très rapidement.