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Perfect White. [TERMINADO]

Nzambi N'Goma
Nzambi N'Goma
Solide sur ses appuis

Carte d'identité
Genre: Femme
Âge: 28
Origine: Congolaise
Orientation sexuelle: Asexuelle
Nom de code: PsychAli
Spécialité / Métier: Boulangère
Compétences: Armes Lourdes Niv. 2 / Violence Niv. 2 / Repérage Niv. 1 / Infiltration Niv. 1 / Astronomie Niv. 1
Accréditations: Vidocq / Weyland-Yutani
https://enjoyyourcrime.forumgaming.fr/t845-dossier-nzambi-n-goma
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Nzambi N'Goma
ID Card
  • Âge : 27 ans
  • Sexe : Féminin, sans doute.
  • Origine : Congolaise
  • Orientation sexuelle : Asexuelle
  • Métier : Boulangère le jour, mercenaire la nuit
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PsychAli
EN LIGNE
  • Groupe : VRACH
  • Alignement : Le dominateur
  • Objectifs : Racheter la République Démocratique du Congo, et éliminer Allister

 
Caractère

 
D’aucuns pouvaient imaginer que la racine de la personnalité de Nzambi se trouvait à coup sûr dans son prénom.  Certainement par signe de chance, ou au contraire comme une sorte de malédiction qu’ils proféraient à leur enfant, ils nommèrent la nouvelle-née, toute blanche à l’inverse de ses frères et de ses parents, de la même manière que l’on nommait le Dieu Créateur des mythes congolais. Qu’est-ce que cela voulait dire pour le caractère de l’albinos ? Un mélange calamiteux, d’orgueil et de cupidité. Mais surtout, et plus que tout, un voile parfait camouflant ses sentiments, capacité qu’elle avait apprise à matérialiser à l’aide d’un sourire rayonnant et presque éblouissant si elle n’était pas une si mauvaise personne.

Au départ, on pouvait facilement comprendre Nzambi comme une hédoniste. quelqu’un qui ne se privait pas des bonnes choses de la vie. Elle mangeait beaucoup, buvait beaucoup, fumait et se droguait souvent. Seul le sexe était un acte qu’elle ne se permettait pas spécialement, une fois chaque nuit de pleine lune peut-être, et encore. Voyant peu d’intérêt pour les relations physiques, charnelles, sentimentales et amoureuses, elle était cependant doté d’un réseau de ce qu’on pouvait appeler amis, si elle n’était pas ce qu’elle était. Car n’importe qui ayant côtoyé la Blanche pouvait en témoigner : elle ne laissait jamais une dette à son égard impayée.      
                                                                                                                           
On comprenait donc très vite : dans son for intérieur, ce que Nzambi aimait plus que tout, c’était l’argent. Loin d’être la lubie d’une femme superficielle, il s’agissait tout de même d’un désir malsain, dans son essence même. Grandir dans la pauvreté n’aura pas fait d’elle une personne humble, ou se contentant de peu, bien au contraire : il lui fallait ce qu’elle voulait, et le plus vite possible. Le confort de vie, la sécurité et toutes ces choses étaient évidemment le plus important… Bien que ses buts étaient plus grands qu’ils n’y paraissaient encore. Racheter son pays d’origine était loin d’être une tâche facile.

Les raisons pour une telle volonté peut-être nées d’une conception honorable, loin se trouvait l’époque où la naïve Nzambi voyait encore une raison pour donner à ses confrères un mode de vie décent. La nature humaine, et tout ce qui en découlait, loin de rassembler les femmes et hommes dans un entrain d’amour. Ce qui régissait ce monde, pensait-elle toujours, c’était la violence, le Mal, et si au départ ses buts étaient « justes », ils ont vite été remplacés par l’amour du bien matériel et le mode de vie gargantuesque qu’elle pouvait maintenant se payer.

Sa relation avec l’argent étant certainement toxique, on ne pouvait en dire moins de sa relation avec les gens : ne vous laissez pas avoir par son sourire rayonnant, cette grimace constante n’est qu’une représentation de son dédain pour la Vie en général. Loin d’être nihiliste pour autant, Nzambi est sans doute, surtout, quelqu’un de très égoïste. Un sourire, pour elle, n’est que la célébration de sa vie, c’était à se demander si elle avait une once d’amour pour les autres. Sans doute que oui… Elle avait bien des amis, qu’elle aimait sincèrement. Et sa famille, ses deux parents et ses cinq autres frères et sœurs, bénéficiaient tous les mois d’une modique somme d’argent qu’elle gagnait sagement, bien qu’elle n’arrivait toujours pas à les contacter, par honte. Il était simplement… Difficile de creuser derrière l’hypocrisie de cette femme, qui voyait le bon côté des choses à toutes les situations les plus horribles. Cela, et elle avait une très grande bouche, qui avait pour habitude de déblatérer certaines bêtises dignes des plus grands toxico de la regrettée Hollywood. Il n'était pas agréable pour les moins patients de suivre les bêtises "métafictionnelles" de Nzambi.

Son expérience en République Démocratique du Congo lui aura tout de même donné quelques facilités à s’occuper d’enfants. En général, bien que toujours aussi faussement aigre, elle arrive à être plus douce face aux mineurs ; une règle qu’elle s’est toujours donnée, d’ailleurs, c’est qu’elle ne tue jamais d’enfants, quelle que soit la situation. Un précepte qui ne lui a, pour le moment, encore jamais causé de tort…

Pleine de contradiction, la culmination de cette dichotomie interne qu’elle vit donc, entre la cupidité et le partage, l’orgueil et l’amour de ses amis, le nihilisme et la célébration de sa vie, personne ne comprend, ni elle, pourquoi elle prend autant d’efforts à se vêtir comme un homme, même lorsque la situation ne s’y prête pas. Un mystère que beaucoup de ses amis ont sans doute compris, mais que Nzambi, trop entêtée et occupée à se donner un mode de vie de roi, ne comprendra sans doute jamais.

 
Physique

 
La première chose que l’on pouvait exprimer en apercevant Nzambi c’était son immaculée présence. Pas seulement parce que sa peau était blanche… Mais également ses cheveux, la couleur de ses yeux anormalement claire également, et ses dents, toujours à la vue de tous en raison de son sourire permanent… Il n’y avait pas à dire, peu importe les efforts qu’elle gâchait sur son style vestimentaire, tout le monde la surnommait Blanche-Neige. Une situation qu’elle avait fini par accepter, elle trouvait même une fierté à être née aussi différente de sa famille, tous de peau noire. La maladie de la peau lui aura, néanmoins, causé la présence de nombreuses cicatrices le long du corps, entre les résultats de coups de fouets, de coups de couteaux et même de brûlures au fer à repasser, toutes ces preuves d’un passé qu’elle préfère ne pas énoncer a le don de refroidir n’importe qui apercevant ces balafres, peu importe ce que cela voulait dire sur la situation dans laquelle elle se trouvait.

La seconde chose que l’on remarquait : elle était grande. Du haut de son mètre quatre-vingt, il y avait peu d’hommes qui pouvaient se vanter de la dépasser complètement.Et si cette allure d’amazone ne suffisait pas, sa silhouette présentait des épaules carrées, des bras robustes et des abdominaux prononcés. D’autant plus que ses vêtements mettent très rarement en avant ses formes féminines… Il est facile de confondre la Blanche avec un homme. Sa voix rauque, alourdie par la cigarette et l’alcool ne rendent pas réellement la confusion plus simple à éclipser.

Lorsque l’on analysait son visage plus en détail, cependant, on remarquait des traits évidents de peuple d’Afrique subsaharienne : ses lèvres, bien que froidement givrées étaient quelques peu épaisses, son nez également, par ailleurs. Ses cheveux, naturellement décolorés avaient une base frisée également, bien qu’elle les attachait souvent en arrière dans un désintérêt total. Ce qui dénottait le plus chez Nzambi, néanmoins, c’était très clairement son style vestimentaire.

Toujours vêtue de noir, et de rouge, pour palier à la pâleur de sa peau, ses vêtements faussement chics lui donnaient souvent l’allure d’un mafieux de vieux film hollywoodien. Le plus choquant cependant, outre sa taille, en-dehors de sa pâleur ou de ses muscles trop définis pour une simple boulangère, c’étaient ses cornes animales, ainsi que la queue qui lui avait poussé derrière le dos… Qui agissait par ailleurs souvent contre sa volonté, tant elle n’arrivait pas à contrôler la bête qui était en elle. C’était ce qu’elle aimait se dire, du moins. Résultat d’une exposition à un mutagène, ils disaient. Cette partie de la société actuelle ne l’intéressait pas forcément, et Nzambi avait vite accepté son apparence de vache diablesse en devenir.        

 
Histoire

 
On se trouvait là en 2017, l’année où tout avait commencé, la suite d’événement qui aura créé le désordre incommensurable que l’on appelait Terre. Des élections contestées par beaucoup, l’envoi d’une bombe nucléaire, une exode massive vers l’Amérique du Sud, et tous ces événements renseignés dans les livres d’Histoire, qui ferait baver un mania des guerres ou autres catastrophes. Le monde changeait, à n’en pas douter, à une vitesse faramineuse même. L’Europe prenait de l’ampleur sur le plan international, la Chine ne se laissait pas dominer non plus, et Dieu savait ce qui se tramait en Russie !

Il y avait cependant, comme souvent lors de ces choses-là, une partie que l’Histoire ne renseignait pas particulièrement. Le monde changeait oui, mais pas forcément à une vitesse égale. Pendant que les États-Unis perdaient une grande partie de leur population, la République Démocratique du Congo, elle, ainsi que ses pays voisins… N’avaient pas réellement la même réaction que le reste du monde occidental. Ce qui tombait bien, car c’était à cet endroit précis que commençait notre histoire, Mon Histoire.

Née, et élevée à Kimbanseke, une toute petite ville située au sud de Kinshasa, mes origines ethniques font maintenant office d'évidence. Rien de spéciale ne s’y trouvait, à n’en pas douter. De souvenir, les rues étaient souvent bondées, les maisons, construites à l’arrache pour la plupart, et les différents abris permettant de se camoufler de la pluie abondante lors de cette saison humide étaient souvent la scène de différentes disputes entre frères, sœurs, de tout âge et de toutes les familles différentes constituant cette petite ville. Familles dont je faisais évidemment partie.

Mais tu es blanche comme la neige me diriez-vous… Et vous auriez raison ! Je veux dire, j’étais la première à remarquer être différente de toute ma famille, et de tous mes pairs. Beaucoup n’avaient, de plus, pas vraiment lésiné sur leur manière de me le faire comprendre, en témoignent les différentes cicatrices que j’arbore sur le corps, aujourd’hui encore. Loin d’être le sujet de cette histoire, il était important tout de même de comprendre que ma condition particulière m’apportait bien des regards, et les différentes coutumes et croyances à Kinshasa n’étaient en rien celles que l’on pouvait trouver dans le Congo d’aujourd’hui, abondement occidentalisée dans cette batardisation abominable orchestrée par tous ces hommes blancs. Et ces regards, ces coutumes et ces insultes, apportaient la désolation, la violence, et la colère dans ma famille. C’était un fait, que j’avais très vite accepté. Mes parents… Peut-être plus difficilement. Mais ce n’était pas le sujet.

Lorsque les chaînes de télévisions du pays avaient annoncé l’attaque des États-Unis, moi, et deux de mes frères, nous trouvions dehors, sous la pluie à transporter des sacs de nourriture. Beaucoup de bars et restaurants étaient dotés d’une télévision à leur enceinte, et, curieux de voir notre bistrot préféré bondé de gens, visiblement agglutinés face à cet unique écran, il n’aurait pas fallu grand-chose pour comprendre qu’il se passait quelque chose. La gravité de cette situation, néanmoins, n’aura été claire que des années plus tard, lorsque le continent africain avait été attaqué petit à petit par les multinationales cupides qui se contentaient de désosser nos terres.

Nos petites caboches d’enfants incultes ne comprenaient donc pas les réactions de nos aînés ! Certains semblaient contents, d’autres avaient visiblement peur, certains pleuraient même. Lorsque nous étions retournés chez nous, de plus, nos parents semblaient complètement apeurés, comme si Dieu lui-même comptait nous attaquer de par sa colère divine. C’était sans doute l’explication la plus logique à cet événement qui avait frappé l’autre côté de l’Atlantique, finalement. Une colère divine, inexplicable par le simple biais de la compréhension humaine… Limitée à l’intelligence d’un enfant de trois ans.

C’était tout ce qu’il y avait à raconter de cette période de ma vie, finalement. C’était loin d’être le plus intéressant. J’étais née en 2014, j’avais à peine la capacité de comprendre le français au moment où les États-Unis furent renommé Wasteland, et il n’aura fallu attendre que mes dix ans pour que la première usine ne s’installe dans ma commune chérie. Rien de bien attrayant, pas vrai ? Comprenez cela, alors : le monde partait en couilles, littéralement. Des milices armées y faisaient la loi, des cambrioleurs ridicules se prenaient pour des sortes d’anarchistes, et les plus riches devenaient plus riches, les plus pauvres devenaient plus pauvres. Eh bien, imaginez maintenant que l’Afrique, dans sa globalité car nous n’avions même pas la décence d’être considéré comme des peuples à part entières, était un microcosme de ce que cette société dystopique avait à nous proposer.

Par exemple, la première fois que j’avais tenu une arme à feux dans mes mains, je n’avais que douze ans ! C’était pour protéger notre petite maison, moi et mes trois grands frères faisions des rondes avec nos parents ; entre les travailleurs blancs qui se croyaient tout permis, dans les détails les plus morbides, nos voisins qui ne nous faisaient plus confiance à cause de mon apparence, et tout simplement la folie qu’engendraient la peur, la faim, et toutes ces jolies choses… Nous étions bien obligés d’en venir à cela.

Deux ans seulement, pour que ma première victime ne périsse de mes mains, toujours dans le même cadre. Je devais défendre ma maison, ainsi que ma famille, après tout. Rien d’anormal à cela, si cela n’était que je trouvais l’odeur du sang excessivement nauséabonde. Puis, la guerre civile faisait rage. Je ne comprenais, et ne comprends toujours pas aujourd’hui, les ramifications politiques de cette guerre, ni même dans quel camp j’étais censé me trouver… Après tout, je ne voulais que survivre.                                                                                          

A mes quinze ans, j’avais découvert ce qu’était la famine, la véritable. Mon père travaillait à une usine, ne rentrait qu’avec une mauvaise mine, un dos bousillé et seulement de quoi nourrir une famille de trois… Nous étions huit. Au diable la nourriture ! pensais-je. Peu fière de ne pas être l’aînée, il en allait tout de même de ma dignité de grande sœur de montrer l’exemple à ces gaillards qui allaient plus tard faire la fierté de mes parents. Malheureusement, déjà décidée à cet âge-là, les quelques années qu’ils me restaient avant d’entrer dans l’armée du pays n’étaient qu’un compte à rebours face à ma liberté.

Ma majorité arriva donc, et avec elle la pluie de déception qui arrivent lorsque l’on atteint l’âge adulte. Non, nous n’étions pas tout d’un coup pris au sérieux par nos ainés, nous ne comprenions d’ailleurs toujours pas le monde qui nous entourait. Je pouvais tout de même être fière, et me vanter d’un esprit de contradiction hors-du-commun, car le refus de mes parents pour que j’entre à cette fichue armée, peu importe qui elle servait finalement, n’aura pas arrêté mes pas. Sans même prévenir ma famille, du jour au lendemain, je quittai la ville de Kimbanseke, ainsi que tout ce que j’y connaissais. Mes amis, très peu je pouvais vous l’accorder, par exemple. Mes restaurants préférés, ou encore mes salles de concert favorites ! Il y avait un avenir bien plus… Radical qui m’attendait, et bien plus satisfaisant, je le savais. Ou je pensais savoir. Le sais-je même, aujourd’hui ? Car s’il y a bien un truc que je ne compris que bien trop tard, c’est que personne, ni même vous, ou même pas ces connards comme Seth, Strelok et encore moins Allister, ne saura jamais ce qu’il fait exactement.

Quoi de mieux pour représenter cet état d’esprit que mes années à l’armée ! Je parle d’armée, mais en réalité, nous n’étions qu’une milice à la solde des patrons d’usines et autres installations futuristes qui gangrenaient le pays. Des ouvriers faisaient la grève ? Nous étions là pour les forcer à se remettre au travail. Des rumeurs d’un coup d’état ? Une petite visite parmi les clubs privés du pays, quelques balles tirées et on en parlait plus. Qui pouvaient arrêter notre groupuscule, de toute manière ? Le président du pays ? L’ONU ? Outer Heaven ? Ah !

Il n’y avait pourtant rien de plus inquiétant que moi, dans cette histoire. Se rendre compte, au fil des tueries, le long des balles consommées par les armes, des blessures causées par sa détente, que la mort, le sang, la Violence ne nous touchait plus, finalement. Le fragile être humain, incapable de survivre à un petit morceau de métal éjecté à 800 mètres par secondes, pouvait néanmoins facilement s’accoutumer à l’odeur de merde qui l’entourait. Et la merde, j’en étais recouverte.

Il y avait toujours ce moment de vide, dans nos vies. Vous savez ! Cet instant, quelques semaines durant pour certains, longs de quelques années pour d’autres, où l’on se questionnait. Avais-je fait les bons choix ? Etais-je réellement sur la bonne voie ? Que penseraient mes ancêtres de ce que je suis devenu ? Ces choses-là… Du haut de mes 27 ans, je n’ai malheureusement toujours pas eu de période y ressemblant. Bien que je commençais à apercevoir la réalité de ma situation, je finissais par m’y plaire. Après tout, j’étais douée à ôter la vie des gens. Puis, le jeu politique du monde devenait bien plus intéressant maintenant que j’y comprenais les règles. Mes exploits au front congolais avaient fait le tour de quelques agences de sécurité internationales, j’avais donc le droit à, d’abord faire quelques voyages dans le continent. Puis en Europe, en Asie… Recrutée par plusieurs groupuscules, comme l’Institut Oxford, ou Vidocq. De bons clients ceux-là.

Il y avait du bon à amasser de l’argent pour ce qu’on arrivait à faire de mieux, finalement. Et lorsque je disais du bon, je voulais dire qu’il s’agissait d’un bonheur indescriptible. Manger à sa faim, pouvoir subvenir à ses besoins, et autres bonus, profiter de ce que la culture avait à nous offrir… Ce qui en restait du moins. C’était cela, aussi, de vivre. Une leçon que mon enfance m’aurait appris si je n’étais pas occupé à survivre. Il était simple de comprendre comment le monde, même obfusqué par ce miasme de violence et de crime, fonctionnait. L’argent faisait de l’Homme un être heureux. C’était aussi simple que cela. Son bonheur était proportionnel à l’argent qu'il détenait, et pour sûr, on pouvait débattre de la vraie valeur du bien-être et du bonheur, mais seuls les plus démunis se voilaient la face sur ce sujet. Être riche permettait une meilleure assurance de santé. Être riche permettait une meilleur protection de la folie sur Terre. Être riche permettait d'être en-deçà des castes sociales puériles que l’Humanité se force à artificiellement créer pour se sentir supérieur. Être riche, c’était bien. Et le moyen le plus simple d’être riche, c’était de rejoindre les Vrach. Une tâche qui m’aura pris quelque temps, à n’en pas douter mais qui ne m’aura pas non plus valu plus de difficultés que cela. Le bouche à oreille aura suffit à me permettre l’accès à une adresse e-mail, à laquelle j’envoyai ma candidature. Quelques semaines plus tard, j’étais enfin un membre à part entière de ce réseau d’hommes à tout faire, spécialisé dans le mercenariat. Accessoirement, je faisais aussi de très bon pain. C’était comme cela que je gagnais ma vie depuis maintenant 2 ans.

En soit, mon histoire se terminait là, et on pouvait vite passer au plus important, le présent, et tout ce que cela impliquait pour ma carrière : l’argent, la sécurité d’un double emploi aux rémunérations incroyables, un appartement sûr à Paris, des cornes et une queue de… Diable. Certainement pas de taureau. Je suis un diable.

______
Maintenant que la séance Flashback est terminée, retour au présent, hein ! s'exclama la Blanche d'un air jovial.

Ah, c’est vrai, j’oubliais ! Tenez, vous pouvez parler maintenant.

Sombre desseins et malsains camouflages, tout ceci pourquoi, finalement ? Cette histoire, contée par l’héroïne, ou la vilaine à proprement parler, était peut-être vraie, mais loin d’être légitime. Qui justifiait une situation pareille par une simple nécessité ? Celle au nom divin, peu habile dans sa honte, ne montrait de plus aucune gêne. Seul comptait son amusement, finalement. Torturer une cible dans le but d’arrondir ses fins de mois n’avait rien de malfaisant à ses yeux, et bien qu’une société en bonne santé serait ravie de lui prouver l’inverse, il ne s’agissait là de toute évidence pas de cela.
                                                               
Alors que Nzambi s’apprêtait alors à achever sa cible accrochée au radiateur, l’arme à la main et le sourire aux lèvres, cette dernière réussit à souffler un dernier râle. De douleur, ou autre, Dieu seul pouvait bien comprendre les sentiments traversant une personne sachant qu’elle vivait ses derniers instants. Déçue, pourtant, l’albinos décida de mettre fin à cette séance de torture. Pas la réaction qu’elle attendait. Pas la réaction qu’elle voulait. Toutefois bien sûre que le son de son arme, résonnant dans cette pièce hermétique, indiquait la fin de la vie de cette jeune femme dont elle ne connaissait même pas les crimes, elle dépoussiéra son costume, puis démonta l’automatique distinctement, ne prenant pas compte de la flaque de sang venant s’accrocher à la semelle de ses bottines, seconde après seconde.

Sale besogne pour sale personne, se disait-elle. Un soupir, puis son visage, las, fatigué, reprit un sourire qui lui seyait bien, avant d’envoyer un message à son employeur à l’aide de son smartphone. Évidemment, le virement se ferait dans les jours qui suivaient, une telle tâche n’était pas facilement rémunérée, la pollution sociétale avait ses limites apparemment. Sans que cela ne change quoi que ce soit à la situation. Nzambi racontait toujours la même histoire à ses victimes. Elle savait quels mots utiliser, quel ton adopter, et toutes ces choses-là, aux situations exactes, mais il y avait toujours cette phrase qui la tiquait plus que toutes les autres.

Je ne regrette rien… Hein.

Pas même un pas en-dehors du complexe industriel que la clope s’était déjà affaissée entre ses lèvres, le regard camouflé par ses lunettes sombres observant le ciel noir, vide de tout corps céleste. Il était loin le temps où elle pouvait se vanter de ne rien regretter. Car bien qu’elle ne se l’avouait pas, et qu’elle n’avait aucune raison de s’en douter, la mercenaire blanche était, bien évidemment, en pleine dépression. Il lui fallait plus d’argent. Un but plus sublime encore que de vivre docilement et envoyer de l’argent à sa famille tous les mois. Non, elle devait voir plus grand, plus large. Ses cibles, par exemples, n’étaient de toute évidence que des personnes sans aucun intérêts. Dealers, malfrats, prostituées qui avaient découverts les mauvaises choses, été témoins d’un acte interdit. Leur ôter la vie n’avait aucune influence dans la société dans son ensemble. On pouvait remplacer un travailleur du sexe, un restaurateur, un vendeur de drogue, un boulanger, ou un mercenaire. Quelles étaient alors ces statuts indétrônables, qui n’avaient pourtant que leur nom et leurs ancêtres pour prouver leur importance dans le monde ? Un cheminement de pensée qui n’était pas nouveau pour Nzambi, et à chaque fois, il se terminait à la même personne et à la même folie mégalomaniaque.

Allister, un jour je te tuerai. Ahahahah !

Si les quelques sans-abris avaient d’autres soucis que leur bien-être à régler, ils regarderaient la blanche-neige comme s’il s’agissait d’une extra-terrestre. Les victimes de maladies mentales et psychotiques peu rares dans cette démographie, ils n’avaient finalement même pas le temps de s’inquiéter de l’état de santé de Nzambi. Et elle se fichait de piétiner les jambes camouflées de ces pauvres gens. Plutôt occupée à se demander si une idée pareille était même envisageable. Et comme à chaque fois lorsqu’elle soupçonnait un plan machiavélique, elle se refermait sur elle-même, de peur d’aller trop loin dans sa désillusion. Elle devait se contenter de la richesse. La sûreté. L’argent. Les biens matériels. Et toutes ces jolies choses. Ainsi, tout irait bien, dans le pire des mondes.
                                                                     
                                                                                                                         
                                                                                                                                                                                             
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C'est bon, le règlement est signé de mon côté. Merci bien !
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