Dotée d'une grande brillance, Viktoria possède un certain talent pour décrypter les problèmes pour créer des solutions, parfois radicales. Son esprit paraît constamment en ébullition, constamment à la recherche de nouvelles informations et de nouvelles idées. Plus souvent qu’autrement, elle est absorbée par ses recherches, plongeant dans des livres, faisant des expériences et des calculs pendant des heures, voire des jours, sans se soucier de l'écoulement du temps. Une passion débordante, telle une obsession, qui a eu raison de son sommeil qui est pratiquement nul. Elle arrive très difficilement à dormir plus qu’une ou deux heures.
Perfectionniste intransigeante qui travaille de manière méthodique et ordonnée, Viktoria s'efforce au maximum de ses capacités d'atteindre l'excellence dans tout ce qu'elle entreprend, cherchant toujours à repousser les limites de ses capacités. Une ambition dévorante et puissante qui la porte vers les devants, tout en alimentant son esprit compétitif, qui la force à se dépasser constamment. Un détail qui peut parfois la pousser aux extrêmes, alors qu’elle s’oblige à obtenir des résultats avec des attentes bien trop élevées. Une réalité nourrit par le fait qu'elle déteste ne pas savoir quelques choses et s'arrêtera peut-être de faire tout ce qu'elle faisait, si c'est pour parfaire ses connaissances.
En raison de cette obsession pour la connaissance, la russe semble occasionnellement réservée et distante. Généralement, la compagnie de livres et de données, plutôt que celle des autres, lui parait bien plus attrayante. Un fait qui peut parfois la rendre maladroite avec les autres, comme elle aura tendance à être froide et distante. Voir même timide quand elle se retrouve confrontée à l'obligation de devoir demander quoique ce soit. Demander de l'aide n'A jamais été dans ses habitudes. Cependant, lorsqu'elle trouve des personnes partageant son amour pour la science et la découverte, elle peut devenir une camarade enthousiaste et passionnée. Elle apprécie les discussions intellectuelles et les débats stimulants, où elle peut partager ses idées et apprendre des autres.
Malgré sa passion pour le savoir, Viktoria reste une jeune femme avec ses propres désirs. Elle a une soif de vérité et de compréhension qui la pousse a toujours creusé plus profondément. Une soif de connaissance qui parfois peut la pousser à utiliser des méthodes extrêmes pour obtenir ce qu’elle souhaite apprendre. La méthode utilisée pour apprendre n’a aucune importance tant que le résultat est au rendez-vous. Autodidacte dans l'âme, elle a bien plus souvent qu'autrement appris par elle qu'avec l'aide de qui que ce soit.
En conclusion, Viktoria est une jeune femme donc la soif de connaissance semble pratiquement insatiable. Elle sait très bien que le savoir permet beaucoup de choses. Sa curiosité instinctive pour tout savoir et sa dévotion envers ses recherches la rende parfois imprévisible, tant la méthodologie qu’elle utilisera pourrait paraitre déplacée, barbare ou beaucoup trop logique. Elle souhaite avant tout, tout savoir, quand elle réussira cet exploit, elle songera peut-être à un nouveau but.
Illuminant ce délicat visage, les yeux de Viktoria sont captivants par leurs puretés insondables, avec des iris d'un bleu profond comme l'océan. Légèrement en forme d'amande, ses yeux sont régulièrement décorés d'une fin contour noirâtre pour faire ressortir sa couleur naturelle, les rendant encore plus impressionnant. Portant un regard calme et songeur sur ce qui l'entoure, ce dernier semble de temps en temps même inexpressif. Agrémentant sa beauté, la jeune femme possède un nez plutôt fin, ainsi que des lèvres pleines et rosées, qui arborent occasionnellement un léger sourire en coin. Encadrant le tout, telle une jolie couronne, Viktoria possède une chevelure grisâtre, voire blanchâtre comme la neige. Une chevelure étrange et surprenant qui offre à son visage un cadre parfait. Elle aime garder ses cheveux aux épaules, n'étant pas une grande amatrice des chevelures trop courtes ou trop longues.
Humble cadeau de la part du mutagène Kemonomimi, la jeune femme possède quelques détails animaliers surprenants. Des détails qui la surprennent toujours un peu depuis le temps. D'abord sur sa tête, deux oreilles de chatte ont eux l'audace de remplacer ses oreilles humaines. Sensibles, ses nouvelles oreilles félines grise-blanche sont difficiles à manquer, comme le ne les cache pas. Ensuite, dans son dos, juste au dessus de son fessier, un queue touffue féline de la même couleur que ses oreilles y a élu domicile. Bien plus souvent qu'autrement, cette dernière se retrouve cachée sous sa robe ou sa blouse.
En termes de vêtements, Viktoria est très fréquemment, voir pratiquement tout le temps quand elle ne fait pas de mission, vêtue d'une tenue de médecin, ou plus simplement d'une blouse blanche. Une habitude qu'elle a prise lorsqu'elle travaillait encore pour le baron. Pour complémenter ce détail vestimentaire, Viktoria traine généralement dans les poches de sa blouse l'essentiel de base : des gants, une paire de lunette de protection et cie. Sous sa blouse, la russe porte régulièrement une robe verdoyante ou quelques choses de similaire qui se veut être simple et rapide à revêtir. Elle ne porte peu, voir pas de bijoux le plus clair du temps. Par ailleurs, il est à noter que les habits de la demoiselle sont parfaitement ordonnés, voire immaculé tant elle en prend soin, ce qui lui confère une certaine aura de professionnalisme.
En conclusion, l'apparence de la russe est une combinaison réussie de charme, de professionnalisme et d'élégance. Sa beauté délicate et distinguée est agréablement accentuée par ses vêtements délicatement ajustés.
Habituellement, quand arrive le moment de la naissance d'un enfant, tout le monde se réjouit, tout le monde est heureux de découvrir le nouveau venu. C'est un moment de joie incroyable pour l'arrivée du nouveau-né. C'est un moment généralement toujours attendu... Généralement, car dans le cas de Viktoria, elle était toute sauf attendue. Elle n'était même pas voulue et encore moins espérée. Elle n'était qu'une erreur de parcours, ennuyeuse et désagréable. Alors, lorsque l'avènement, sa mère fut, pour la première fois depuis longtemps, heureuse. Elle était heureuse de pouvoir enfin se débarrasser d'un poids encombrant dans son ventre. Elle était heureuse de se libérer de son fardeau. Oui, bien sûr qu'elle aurait pu la faire disparaître bien avant, assurément qu'elle aurait pu. Mais vous voyez, ce furent les croyances religieuses de la femme qui la retinrent de tuer la jeune enfant avant sa naissance.
Une réalité qui sonna la rédemption de Viktoria, même si celle-ci fut de bien courte durée, comme elle n'eut droit à aucune chaleur maternelle à sa naissance. Personne n'était là pour elle, personne ne voulait d'elle. À peine née qu'elle était déjà seule et abandonnée. Laissée à son sort, elle fut après plusieurs jours à l'hôpital transféré dans un orphelinat. Un début de vie bien sévère et cruelle pour la nouvelle venue qui dut bien jeune apprendre à lutter pour sa place. Toute petite dans son berceau, elle faisait piètre figure face à tous ces inconnus qui semblaient tous plus menaçants les uns que les autres. Mais, voilà, telle était sa réalité. Une réalité qui la poussa à garder généralement le silence. Pour un bébé, elle était silencieuse et calme, et même au cours des premières années de sa vie. Elle resta une enfant plutôt calme et à l'écoute. Le genre d'enfant qui ne dérangeait personne qui restait seul dans son coin avec un livre.
Très jeune, la fillette avait été fascinée par les livres. Alors que les autres jeunes préféraient jouer avec leurs jouets. Viktoria, elle, s'asseyait habituellement dans un coin avec un livre dans les mains. Elle ne comprenait rien, mais ce n'était pas grave pour elle. Elle essayait encore et encore. Et alors que ses dents poussèrent et qu'elle fut en mesure de parler, elle tenta de répéter les mots qu'elle voyait dans son livre. Un essai bien maladroit, mais malgré tout, remarqué par un membre de la direction de l'orphelinat qui décida de veiller un peu plus sur la fillette, en l'aidant à lire. Une attention bien intentionnée qui permit à Viktoria de parfaire sa maigre compréhension. Grâce à l'aide de la personne, elle évolua rapidement, alors qu'elle était approximativement capable de lire. Mais cette victoire ne sembla pas satisfaire la jeune fille qui fut bien vite intriguée par les mathématiques. Une curiosité qui ne manqua pas d'attirer l'intérêt d'un homme de passage à l'orphelinat.
Intriguée par la petite assisse dans son coin avec ses livres, l'homme s'était simplement approché d'elle pour l'observé faire. En aucun temps, Viktoria ne lui offrit pas la moindre attention. Elle s'en fichait des gens, elle avait ses livres ! Ce ne fut finalement qu'a l'appel de son nom qu'elle offrit son attention à l'homme qui se présenta à elle. Boris. Après les présentations, il partit finalement de l'orphelinat pour revenir plusieurs jours plus tard avec une liasse de paperasses. Après avoir remis ses documents, il retourna voir la petite Viktoria qui avait toujours son regard dans un livre. L'interpellant, il expliqua à la petite qu'il venait de l'adopter et qu'elle allait emménager chez lui. Haussant les épaules, Viktoria ne comprenait pas vraiment ce qu'il disait, mais accepta tout de même de le suivre, serrant un livre contre elle.
Du haut de ses six ans, la petite arriva donc à sa nouvelle demeure, qui se trouvait aux abords de Moscou. La demeure plutôt grande et spacieuse était incroyable. Richement décorée, la demeure ressemblait à ses manoirs beaucoup trop vaste pour rien. Quand la petite arriva, elle découvrit bien vite qu'elle n'était pas la seule enfant dans cette immense demeure. Il y avait aussi un jeune garçon un peu plus vieux qu'elle, du nom de Clovis. Distant au premier abord, le garçon décida de faire les premiers pas en direction de la jeune fille, comme cette dernière restait de marbre devant lui. Silencieuse au départ, Viktoria décida finalement de sociabiliser devant l'air dépité de Clovis, comme elle ne répondait pas. Surprit de découvrir que la fillette savait plutôt bien parlée, il décida d'offrir un peu plus de son temps à la petite, prenant la peine de lui faire visiter.
Découvrant une vaste bibliothèque, Viktoria n'attendit pas plus pour s'y inviter pour farfouiller dans les nombreux livres qui s'y trouvaient. Elle ne comprenait pas grand-chose, mais ce n'était pas grave. Elle essayait de comprendre et c'était ce qui l'importait. Essayer, jusqu'à réussir ! Sous la supervision de son demi-frère, la petite progressa tranquille, mais sûrement de jour en jour. Elle n'avait même pas besoin de professeurs pour progresser. Elle faisait tout seule. Mais malgré cette propension à tout apprendre seule, Boris engagea un tuteur pour veiller sur l'éducation de la fillette. Un tuteur qui était bien souvent surpris par l'avancée de Viktoria, une surprise qui se métamorphosa en intérêt. Un intérêt qui se traduisit par l'aide qu'il apportait à Viktoria. Jouant plus le rôle d'un guide, que d'un enseignant, il veillait simplement à corriger les oublis de la jeune fille, la laissant avancer seule.
Durant la fin de son enfance et le début de son adolescence, Viktoria restait le plus clair de son temps enfermé dans sa chambre ou dans la bibliothèque. Elle n'avait pas envie de sortir hors du manoir, que cela soit pour aller en ville ou simplement aller dans le jardin. Il fallait toute la persévérance de Clovis pour la traîner hors de la demeure. Et même quand il réussissait, elle traînait toujours un livre avec elle. Ses avancées étaient incroyables, voire outrageuses. Une réalité qui fit bien plaisir à Boris, comme cela signifiait qu'il allait bientôt passer à la suite de son plan. Un plan qu'il avait mûrement réfléchi au courant des dernières années. Un plan qu'il espérait bien pouvoir faire évoluer rapidement, au vu des événements qui évoluaient à grande vitesse dans le monde. Le président pour qui il avait toujours voté avait soudainement eu l'idée de raser les État-Unis... Une situation qui allait bouleverser bien des choses. Discutant avec les deux enfants de la situation, il découvrit bien vite que l'intérêt de Viktoria envers cette affaire était quasiment nul. Elle s'en fichait éperdument.
Évaluant donc finalement les connaissances de l'adolescente, il en fut rapidement satisfait. Une satisfaction qu'il traduisit par un cadeau à l'endroit de Viktoria. Un cadeau empoisonné en quelques sortes. Il lui confia finalement des livres de chimie pour qu'elle poursuive son apprentissage. Ne connaissant pas les buts réels de son père, Viktoria accepta sans broncher. Étudiant les nombreux livres à sa disposition, elle entreprit d'apprendre et de comprendre ce nouveau défi qui se montra bien plus complexe qu'elle pensait. Son jeune esprit se tortura les méninges encore et encore, sans arrêt pour tenter de tout assimiler. Jusqu'à ce qu'un jour, Boris vint lui donner des produits pour ses expérimentations. Comme il disait, c'est avec de la pratique qu'elle allait finir par comprendre. Ainsi, donc, il lui avait amené plusieurs pilules, mais surtout des cachets de drogue qu'elle devait étudier.
Après plusieurs semaines, voir mois, la Russe fut finalement en mesure de comprendre certaines choses. Une compréhension pas complète, mais juste assez poussée pour Boris, qui demanda simplement à Viktoria de trouver un moyen d'améliorer le produit et le procédé. Ce qu'elle commença à essayer de faire. Des semaines passèrent, puis des mois... Elle avait du mal à trouver une bonne formule. Il y avait toujours un souci. Jusqu'à ce qu'un jour, alors qu'elle lisait un livre sur les pratiques médicales. Elle eut soudainement une idée. Remodelant complètement son raisonnement, elle fut finalement en mesure de briser le code qui l'ennuyait. Elle avait été capable de créer un dérivé du produit. Satisfait, Boris lui demanda de trouver un moyen d'en créer à grande échelle. Une demande qui intrigua Viktoria, qui malgré l'incongruité de la demande, accepta. Elle n'avait pas vraiment le choix dans le fond.
Ainsi, donc, tout allait relativement jusqu'à présent dans la vie de Viktoria. Elle travaillait dur pour son père, alors que son demi-frère veillait toujours sur elle. Elle se rapprocha même beaucoup plus du jeune homme qui se montrait parfois si charmeur et gentil avec elle. Attentif et protecteur, il veillait sur elle, comme un dragon veille sur son magot. Il savait que Viktoria était la poule aux oeufs d'or. Alors il fallait la protéger. Même Boris était un père exemplaire et attentionné, même quand il était impatient, il ne montrait aucune once d'énervement ou de colère. Il patientait. Tout ce petit manège se passa bien pendant quelques années, jusqu'au jour où un problème survint... Un gros problème... Les spetsnazs avaient décidés de devenir indépendant et ils avaient décidé d'être bien plus actifs qu'auparavant. Une situation qui sembla faire bouger un peu plus certains groupuscules Ugol qui s'affrontèrent plus ouvertement.
Une situation qui dégénéra, jusqu'à emporté dans la tombe Boris qui se retrouva entre deux feux. Du jour au lendemain, Clovis fut propulsé à la place de son père, prenant la tête d'un énième groupuscule faisant partie des Ugols. Ce fut à ce moment qu'une certaine descente en enfer s'avança dans les ténèbres. Sous l'égide de Boris, la situation était stable et prospère. L'homme ne cherchait pas à grossir son business et gardait le tout simple. Avec Clovis, ce fut l'inverse. Il voulait agrandir son territoire, augmenter son pouvoir et surtout s'enrichir encore plus. De grands projets qui passèrent pour beaucoup par la jeune femme. Viktoria était la clef pour son but. Profitant de son isolement habituel et surtout du passif en commun, il décida de prendre l'avantage sur sa demi-sœur. Il voulait qu'elle accélère ses recherches, qu'elle fasse plus de drogues, toujours plus. Quand elle avait le malheur de rétorquer qu'elle ne pouvait pas faire plus vite, il lui expliquait très clairement que si elle ne se bougeait pas... Qu'il n'allait pas être aussi patient que son père. Des menaces en bonne et due forme, qu'il ne se gêna pas pour mettre en action quand elle répliqua.
Après avoir battu la jeune femme, il la laissa seule dans son coin. Il attendit un temps avant de tourner la voir. Il continua un temps à jouer avec la jeune femme de cette manière, jusqu'au jour, où il lui proposa de partir. Elle hésita un moment, s'approcha de la porte... Puis changea d'Avis et revint à l'intérieur pour continuer son travail. Une triste vie douloureuse qui se solda par une servitude timide de la part de Viktoria. Elle avait peur d'être battue encore, alors elle faisait ce qu'il voulait.
La vie continua son cours un certain temps, avant qu'une étrange histoire surgisse de nulle part. Après une grande fête organisée par le philanthrope mondial, des gens commençaient à voir apparaître des attributs animaux sur leur corps. Une histoire curieuse et farfelue qui resta un mythe pour la jeune femme, comme Clovis filtrait les nouvelles qu'elle pouvait apprendre. Une situation qui, pourtant, n'empêcha pas le mythe de devenir réalité. Tranquillement, Viktoria put découvrir stupéfaite que son corps changeait surprenament. Remplaçant ses oreilles humaines, elle se voyait affublée d'oreilles de chatte. Complémentant cette découverte, elle réalisa qu'elle possédait maintenant aussi une queue féline juste au-dessus de ses fesses. Et ce qui l'intrigua encore plus que sa propre transformation, ce fut celle de Clovis qui avait subi aussi quelques changements.
Une situation qui intrigua la jeune femme qui se promettait de faire des recherches sur cette révélation. Des révélations qui n'altérèrent aucunement la manière d'agir de Clovis. Une manière qui attira l'attention de concurrents Ugols qui n'avaient plus vraiment envie de se faire agresser par le jeune homme. Ainsi, donc, lors d'une rencontre banale au manoir d'un vendeur importante, quelques clans Ugols s'allièrent pour mener une attaque en règle contre Clovis. Une boucherie improbable s'en suivit... Massacrant tous ceux qu'ils voyaient les mercenaires tuèrent tous ceux qu'ils virent, avant de bloquer tous les issus du manoir pour y mettre le feu avant de partir. Durant l'attaque, Clovis fut blessé gravement, mais survécu de justesse, s'enfonçant dans un coma profond. Alors que Viktoria fut plus « chanceuse ». Cachée dans son trou comme toujours, protégée dans sa « prison », elle put finalement sortir hors de son emprisonnement quand des agents spetsnaz vinrent ouvrir la porte.
Stupéfaits de découvrir la jeune femme dans la pièce, ils décidèrent de la mettre aux arrêts de manière préventive. Désorientée, la Russe observa les alentours, perplexe. Cachée dans son bunker, elle n'avait pas eu vraiment connaissance de ce qui se tramait au-dessus d'elle, outre le fait qu'il avait fait plus chaud que d'habitude. Contemplant les nombreux corps récupérés, elle espéra secrètement que Clovis était dans le lot. Un espoir qui fut envolé quand elle le remarqua sur une civière à part. Suivant les agents jusqu'au Vorkutlag où elle fut emprisonnée temporairement, elle patienta sagement, jusqu'à ce qu'on vienne finalement l'interroger. Narrant en détail son histoire et ce qu'elle faisait là, elle n'était pas sûre de savoir à quoi s'attendre des gens d'ici. Elle était sortie d'une prison pour retourner dans une autre.
Patientant comme elle avait toujours fait, elle restait silencieuse dans sa cellule à attendre le futur jugement sur son cas. Elle ne savait pas quoi penser de ce qui allait lui arriver. Elle voulait sortir, mais en même temps, si elle restait cachée ici, Clovis n'allait pas pouvoir l'atteindre ? Après un moment interminable, un dénouement se présenta devant elle. Une femme se présenta finalement à elle, avec une proposition. Comme le passif criminel de Viktoria se voyait atténué, car elle était sous la contrainte. La femme était venue la voir avec une proposition. Soit elle restait en prison encore pour plusieurs mois, soit elle intégrait les spetsnazs tout en étant sous la surveillance de quelqu'un. Une possibilité intéressante et alléchante qui tenta la Russe, qui se braqua rapidement. Demandant où était le piège à la femme. Cette dernière lui répondit simplement qu'il n'y en avait pas. Elle allait intégrer l'organisation et être en probation un long moment. C'était tout, il n'y avait pas de petits caractères.
Réfléchissant à sa situation et comme elle n'avait pas envie d'être encore dans une cage, elle accepta la proposition. Du jour au lendemain, elle se retrouva catapultée dans un tout nouveau monde... Un monde bien différent d'où elle venait.
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