-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Doyenne explosive - Adelie Medici (présumée décédée) [Terminé]

Invité
avatar
Invité
Adelie Medici45 ansFémininAnglaiseAsexuelleTerroristeBlack DahliaGeysterLe malfaisantVivre comme elle l'entend avant d'être certainement tuéeFaites entrer l'accusée.

Elle rentra. Black Dahlia avait les mains liées. Ses hanches prothétiques faisaient un bruit insupportable au fur et à mesure qu'elle marchait pour ceux qui n'appréciaient pas un tel bruit. Le faisait-elle exprès ? Son petit sourire transmis par son masque laissait le sous-entendre. Ils l'installèrent sans douceur sur la chaise et enchaînèrent ses menottes à la table pour la maintenir fermement.

« Bien, madame l'assassin. »

« Ah, vous êtes bien renseignés ici. »


Elle rit. Un amusement moqueur. Un coup fut donné derrière sa tête, elle grogna.

« Bien, comme je disais, comment vous décririez-vous ? »

« Une femme qui a toujours aimé l'action et les explosions. Je suis fascinée par le fait de donner la mort dans des explosions, ce qui me vaut plusieurs surnoms que j'aime tout particulièrement. Par contre, je peux discuter. La preuve, je suis devant vous et je parle calmement. »

« Vous n'avez pas d'explosif. »

« C'est vrai, mais j'apprécie boire du thé, j'aime voir les mensonges des personnages quand vous savez toute la vérité. Je me trouve intelligente, malicieuse, sincère mais pourtant trompeuse sur certaines images que je donne pour fausser les idées, impulsive, directe. Je peux être insultée, c'est le seul instrument des gens frustrés, j'aime les armes à feu et surtout les explosifs, ce qui est faux, passeport, identité, etc... Les petits gâteaux aussi, les mignardises, oh oui ! Je déteste, par contre, quand un plan ne se passe pas comme prévu, quand on me rabaisse, quand on la joue trop hautain avec moi, quand on ne me suit pas. Le champagne, des choses de la haute société quoi, et les hommes qui se plaignent ou qui se rabaissent comme s'ils étaient rien. Ce sont naturellement les pires ordures de la planète. »

« Des coéquipiers ont subi des dégâts de votre part ? »

« Oui, s'ils l'ont cherché, ou s'ils étaient trop proches de mes explosifs. »


Elle rit. La situation l'amusait. Elle ne devait pas avoir conscience de ce qui allait lui arriver.
Les deux gardes la relevèrent. Elle avait demandé à garder son masque. Un masque noir qui dessinait les yeux et la bouche par des mouvements naturels de couleur blanche, ce dernier fut créé pour épouser son visage et lui permettre d'afficher de meilleurs expressions. Les poussahs retirèrent le masque pour dévoiler un visage totalement défiguré, entre les cicatrices de plusieurs lames sur le côté gauche du visage, un œil qui l'avait rendue aveugle, un peu sur les lèvres, et les brûlures qui pourraient dégoûter les âmes sensibles du côté droit avec un oeil miraculeusement vert, comme si tout l'avait épargné jusqu'alors ; voilà ce qu'elle dissimulait. Aucune pilosité à déclarer dessus.

« Contents ? Remettez ça. »

Ils le firent. Une perruque de cheveux blancs, dissimulée sous un bonnet épais à la russe et trois plumes sur le côté gauche, ornaient son crâne qui présentait les mêmes marques de brûlure, avec quelques marques de combat.

« Contents, toujours ? Si ça vous amuse, retirez-les mais j'suis pas sûre qu'on me regarde droit dans les yeux. »

Elle rit encore, non, elle n'avait pas conscience de sa situation. Elle avait été prise la main dans le sac dans cette prison en Estonie, et elle prenait ça pour un jeu apparemment.

Un corps néanmoins voluptueux, rare chose qui était vraie chez elle. Dans une cabine au loin, ils retirèrent ses vêtements pour vérifier qu'elle ne cachait rien, elle se laissa faire en soupirant. Son buste était encore celui d'origine, habillé de cicatrices diverses, une poitrine généreuse et marquée par le temps, un bras gauche ironiquement intacte avec peu de cicatrices mais tout de même, son bras droit était quasiment prothétique, ses jambes suivaient le même modèle, seulement quelques centimètres à son bras manquant et à ses cuisses étaient encore présents.

« Bon, vous avez fini de mater ? »

Ils la rhabillèrent. Elle prenait soin d'elle, elle mettait des prothèses qui la mettaient en avant, portait souvent des robes amples avec décolleté, des manchettes blanches qui pouvaient rappeler ses origines nobles, de petits bijoux discrets, une perruque qu'elle coiffait et prenait soin.

Ses fesses étaient refaites, dans le sens où elles avaient dû être recréées. Son intimité féminine était toujours là, néanmoins.

Ils la rassirent sur une chaise, dans un local à ménage visiblement.
Une fille partie de rien, s'est élevée, mais est sur une plate-forme instable.

Adelie Medici naquit au sein d'une famille noble anglaise. Oui, noble. Première d'une fratrie de cinq enfants. Dès son jeune âge, elle fut endoctrinée dans les coutumes anglaises, promise à un avenir radieux dans les galas et dîner mondains, promise à reprendre la société de ses parents. Une société influente d'Angleterre. Étant l'aînée, elle devait montrer l'exemple mais que nenni, elle fugua, sécha, se cacha, s'amusa ; tout sauf étudier convenablement. Voici une liste non-exhaustive de ses petits méfaits : Elle devait apprendre à jouer du piano, les cordes ont été coupées. Elle devait jouer du violon, il fut retrouvé explosé au sol le lendemain. Elle devait faire des devoirs, étrangement, le chien avait mangé la page manquante. Et bien d'autres...

En voyant son comportement, ses parents allèrent alors vers son plus jeune frère, le seul garçon et le dernier de la fratrie, pour placer tous leurs espoirs en lui. Ce dernier, comparé à sa sœur, absorba tout comme une éponge, devenant un mini-papa et maman aussi parfait qu'ils l'avaient espéré.

Adelie enrageait. Juste parce-qu'elle ne suivait pas les cours, elle ne méritait pas d'attention ? Pas d'avenir ?

Elle s'amusa à faire de petits pièges inoffensifs, colle sur les chaises, poivre sur les fils de violon, souris dans le piano, craies qui s'éclatèrent en poussière, poudre à gratter dans le lit de son frère. Cependant, avec ses méfaits passés, les parents comprirent rapidement le coupable. Elle fut sanctionnée dans sa chambre, enfermée à clé.

« Quelle punition nulle... »

Jouer à la poupée ? Trop girly. Lire ? Trop ennuyeux. Rien d'autre à faire. Sa chambre était à l'étage, elle ouvrit la fenêtre et longea le long du petit balcon, pour observer un cours de son frère avec un professeur. Son jeune frère était à fond, fasciné, sur son visage, de l'admiration, du sérieux, de l'amour pour ce qu'il faisait. Sa sœur en fut presque attendrie.

En parlant de ses sœurs, les trois autres étaient bien traitées, pour ainsi dire, elles suivaient un cursus moins chargé mais écoutaient. Seule Adelie était le vilain petit canard.

Mais les vices nobles allaient ressortir quand Adelie fut adolescente, et ses jeunes sœurs s'amusaient, à leur tour, à faire de petites fautes en accusant leur sœur. Elles étaient crues sans laisser la défense à Adelie. Seul son frère était celui qui n'avait jamais rien dit sur sa sœur, pas même à ses taquineries.

« N'importe quoi. J'ai toujours assumé mes fautes, ce n'est pas moi qui ai fait tomber ce vase ! »

« Entendre tes mensonges, encore et encore. Assume, ta crise d'adolescence va être insupportable. »


Sur ces mots, Adelie eut les larmes aux yeux, des larmes de rage et elle partit du manoir familial. Profitant de cet état esprit, elle rejoignit une personne avec qui elle parlait depuis un mois, quelqu'un qui voyait la société d'en-dessous. Elle alla dans les bas-fonds, un quartier mal réputé, et sera accueilli par cet homme.

« T'es la riche ? »

« Euh... Adelie Medici ? »

« Ouais, alors, t'as le fric ? »

« Ah, non. »


Elle fut giflée, au point de tomber au sol. L'homme jura en faisant mille pas, visiblement en manque de quelque chose.

« Tu sers à rien alors. J'vais rien t'apprendre du coup. »

« Si ! Attends ! Je reviens ! »


Elle se releva et partit rapidement. Ainsi fut le premier jour de ses vols d'argent. Qu'apprenait-elle ? Le tir d'armes à feu réelle, et diverses autres choses comme le lancer de couteau et des tirs explosifs dans des endroits plus cachés du pays, en échange d'argent. Ce qui retenait son attention, hormis le fait d'avoir une arme entre les mains, était les explosifs. Lance-grenade, grenade, claymore, mine-S, etc... Si elle n'avait jamais été studieuse, dans ce domaine, elle était première. Hormis que les exercices étaient faits avec... des patates. Des bruits d'explosifs se feraient trop facilement entendre, mais les patates étaient une bonne technique pour apprendre, d'après eux. Nous pouvions rajouter à cela qu'elle réfléchissait aux douleurs possibles, quelle douleur avions-nous si nous nous brûlions volontairement ? Quelle douleur si on vous tranchait une jambe ? Quelle douleur si vous vous coupiez profondément ? Si vous perdiez un œil ? Elle aura ses propres réponses dans le futur, sans le savoir.

Mais à ses vingt ans, un dilemme lui fut mis en pleine face :

« Soit tu butes toute ta famille et tu viens, soit ON bute toi et toute ta famille. Dans les deux cas, tu devras fermer ta gueule. »

Adelie avala sa salive, baissa le regard et réfléchit. Longuement. Pendant de longues minutes.

« Je mourrai ce soir, avec ma famille. Venez si ça vous chante, je rentre chez moi. »

Ils rirent, elle partit réellement chez elle.

Erreur cruciale : Elle savait leur mode opératoire. Sa famille, couchée à 21h00 pour dormir même pas une heure après, elle profita alors des deux prochaines heures pour ouvrir diverses bouteilles de gaz à travers le manoir. Elle déposa des mines portatives et mines-S à des entrées stratégiques.

Elle était prête.

Elle partit se cacher. L'odeur du gaz atteignit lentement les chambres, les bouteilles étaient positionnées à des endroits enfoncés pour que le gaz mît du temps à se déplacer. Quand l'odeur arriva aux odorats les plus fins, il était déjà trop tard. Les assaillants rentrèrent tous en même temps par une entrée différente, une porte défoncée, une fenêtre, la cave, un balcon...

Une mine-S s'activa, fit son travail, et la première explosion dura extrêmement longtemps, créant une réaction en chaîne dévastatrice. L'odeur à peine sentie vint brûler littéralement les malheureux, c'est-à-dire tous. Adelie s'était cachée dans un coffre épais, sa chambre fut dévastée. Le manoir hurlait sous les flammes. La jeune tueuse sortit, un lance-grenades en main -acquis une semaine avant- pour se déplacer jusqu'aux chambres.

Ses parents : Morts. Ses sœurs : Deux mortes, une agonisait.

« A... Adelie... Tu... »

« Tu m'en veux ? »

« … oui. »

« Dommage. »


Elle tira au plafond en quittant la pièce, la grenade détonna pour effondrer le plafond sur les trois corps désormais. Adelie ouvrit la porte de son frère qui tremblait, un bras en moins, la moitié du visage défigurée et brûlée. Ses jambes brûlaient mais il ne semblait pas réagir.

« Mon cher et tendre frère, tu n'as jamais été méchant avec moi. »

Elle marcha agilement jusqu'à son frère, la chaleur étouffait l'aînée et les flammes caressaient quelques fois ses vêtements déjà bien calcinés avec le temps qu'elle avait passé ici.

« Je suis désolée. »

« … pourquoi ? »

« Le silence. Et cette famille doit mourir, TOUTE la famille. »


Elle lui sourit, embrassa son front et sortit de la pièce en tirant derrière.

« Tu es bien le seul que je regrette. »

Un tir siffla dans le couloir pour se loger dans une jambe d'Adelie qui cria en tombant au sol, se tenant la récente plaie d'une main.

« Sale pute ! T'étais censée accepter ta mort ! »

Oh, il était encore vivant.

« T'es increvable... »

« Je savais que c'était trop beau. J'ai laissé mes gars rentrer d'abord. Maintenant, tu crèves pour de bon. »


Il mit son arme de poing sur son front, un couteau dans l'autre main.

« Pas si je nous emporte tous les deux. »

Elle tira dans le mur à côté d'eux immédiatement. Des fissures griffèrent le mur, le plafond, qui s'effondra sur eux. Elle eut le temps de glisser comme un serpent en faisant plusieurs roulades, avec des gifles enflammées de l'explosion. L'homme fut recouvert, indétectable à l'oeil nu, mais sa jambe fut prise dans des débris de flammes. Elle hurla en sentant les flammes la grignoter petit à petit. Elle attrapa le couteau. Un instinct de survie immense, une volonté infaillible, un esprit que nous pourrions dire perturbé ou fou, elle se trancha en haut de la cuisse dans des cris horribles camouflés par les hurlements incandescents. Elle cautérisa sa plaie immédiatement, toujours dans cette volonté de survivre intense. Elle quittera le manoir qui tomba sur lui-même dans une tornade de flammes.

Sa lente route commença, interminable. Elle le sentait, l'adrénaline jouait encore mais tombait petit à petit. La fatigue la gagnait au fur et à mesure. Assez loin pour entendre des camions de pompier arriver. Elle respira rapidement, grimaçant sous la douleur qui venait la frapper encore et encore, surtout au niveau de sa jambe manquante. Adelie grogna de frustration. Elle récupéra une valise, qu'elle avait au préalable caché, elle appela un numéro d'urgence. Une voiture de médecin de nuit arriva à l'adresse qu'elle avait donnée. Elle tendit une liasse de billets importante.

« Vous vous taisez sur ce que vous avez vu ce soir et ne posez pas de question. Compris ? »

Le médecin sembla réfléchir mais finit par hocher la tête. Adelie tomba dans l'inconscience finalement. Le médecin aurait pu faillir à son silence, partir avec la valise, mais rien. Il fit son travail. Il l'emmena chez lui, il avait un atelier pour des consultations et gardait quelques outils de chirurgie. Il fit une opération très mince sur elle, la cautérisation qu'elle s'était elle-même faite était "nette".

Question, comment avait-elle de l'argent alors que ses parents ne lui faisaient plus confiance ? Elle avait supplié son petit frère, utilisant l'excuse « C'est pour la famille, imagine quelque chose de grave se produit et je suis la seule apte à faire quelque chose ? »

Il accepta, facilement influençable par sa sœur la plus aînée.

Le verdict tomba, le lendemain matin : La famille Medici décéda, suite à une attaque terroriste, visiblement mal élaborée par les assaillants. Les bouteilles de gaz avaient été trouvées mais misent sur le plan terroriste des assaillants.

À son réveil, elle était dans un lit immaculé. Elle eut une petite peur, peur que ce médecin eût appelé les urgences, mais Adelie remarqua que les murs n'étaient pas ceux des hôpitaux.

« Vous êtes en sécurité. J'ai posé une semaine. »

« … qu'avez-vous vu ? »

« Rien. Votre valise est à côté de vous. »


Elle tourna la tête, tendit le bras mais grimaça.

« L'adrénaline a joué. Votre corps va vous le faire regretter dans les deux prochains jours. »

Elle claqua de la langue, ses bras la brûlaient maintenant qu'elle y pensait, elle ouvrit malgré tout la valise qui était encore remplie de billets. Elle le regarda, il ne comprit pas.

« Pourquoi jouez-vous le jeu ? »

« Car je ne suis qu'un pauvre médecin. Je sauve des vies. Je ne roule pas forcément sur l'or. Votre cas est très intéressant d'ailleurs, la cautérisation que vous avez faite est dingue, vous avez dû appuyer comme une folle pour que ça s'arrête de saigner. »

« Ainsi, je suis morte là-bas, normalement. »

« Officiellement oui, j'ai vu les informations ce matin. Comment dois-je vous appeler ? »

« … J'y réfléchis encore. »

« J'ai une questi- »

« J'avais été claire. »

« Mais qui n'a aucun lien avec hier soir. »

« … alors j'écoute ? »

« J'aimerais devenir votre nouveau et secret médecin traitant. Vous devez rester cachée et je le comprends. Vous êtes une tueuse à gages, non ? Vous êtes une Geyster ? »


La présumée morte écarquilla les yeux. Elle réfléchit, oui, elle prenait davantage conscience de ce qui s'était passé la veille. Mais le regrettait-elle ? Non...

Elle demanda ce qu'était un ou une Geyster, il lui en parla. Elle s'inscrivit sur le site le jour suivant, ayant exploré le site avant -ou de ce qu'il pouvait offrir-. Elle se marqua en tant que Black Dahlia. La couleur noire pour les défunts, la dahlia pour la magnifique fleur qui avait plusieurs formes et n'était jamais la même.

Les jours suivants, le médecin était parti acheter, avec l'argent de la défunte, une prothèse en bon état. Il lui installa alors, elle fit une rapide rééducation, ou plutôt, elle se força à marcher avec pour s'habituer.

« Vous viendrez avec moi. Je manipule des explosifs, ils sont armés, je ne suis pas à l'abri de me faire des dégâts corporels. Même si j'éviterais. »

« J'accepte, j'emmènerai du matériel, au cas où je dois agir. »


Un mois après l'incendie, Black Dahlia avait sa première mission à faire : Détruire un repère de cerveaux de pro-ukrainiens. Elle devait faire exploser un circuit de C4 en chaîne. Au moment d'enclencher manuellement le premier d'une longue série qu'elle avait préalablement déposée, rien ne se passe. Elle dût aller sur place, l'activant d'elle-même. Elle fut attaquée, se battit. Résultats : Mission réussie en échange d'un bras. Ce dernier n'était plus qu'à moitié présent, et encore, la partie présente était flasque ; ainsi que le côté droit du visage qui avait été brûlé au deuxième degré profond, quelques petites zones au troisième.

Son médecin personnel et traitant attendait au loin, dans une camionnette banalisée, avec une plaque ukrainienne pour passer le plus inaperçu possible -merci à la corruption-, armé de son matériel. Il réagit en conséquence en la voyant revenir en titubant. Il n'était pas inquiété, pas véritablement soucieux, il ne faisait que son métier. L'opération dans l'arrière de la camionnette se fit alors. Il ne lui restait qu'une dizaine de centimètres du bras droit encore "intact". La paie du médecin était bien plus conséquente. Il gagnait tellement mieux en une fois qu'en un mois -voire plus-. Ce nouveau travail était rentable.

Le temps de se faire une autre prothèse, l'excuse utilisée par le médecin était pour un proche qui ne pouvait se déplacer. Il acheta un masque vénitien de couleur rubis qui couvrit son côté droit.

Seconde mission importante de Geyster : Assassiner une catcheuse mexicaine réputée qui contrôlait un réseau illégal de combats de rue. Le médecin attendait toujours, dans la camionnette aux couleurs du carnaval de los muertos. La tentative de surprise de Dahlia fut totalement ratée car cette dernière avait sous-estimé la catcheuse. La mexicaine, armée de griffes à la wolverine en guise de poing américain griffa profondément et atrocement le côté gauche de Dahlia qui avait lâché un hurlement. Après une lutte acharnée, et une résistance corporelle impressionnante de la cible, elle tomba après plusieurs coups de feu. Pas le temps de flâner, la tueuse repartit rapidement au camion pour se faire soigner. Résultats : Mission réussie en échange de l'oeil gauche et d'un poignet cassé. L'oeil était irrécupérable et son poignet allait s'en remettre avec le temps.

Suite à cette mission, elle gagna un nouveau masque, plus technologique. Effectivement, il recouvrait son visage d'une couleur ébène, un rond blanc se formait devant l'œil valide et une bouche cartoonisée de la même couleur se formait devant ses lèvres.

Durant ces deux mois de convalescence, son médecin et elle-même déménagèrent en Allemagne, près de la frontière française. D'une part, pour s'éloigner des origines de la femme, et d'une autre, pour changer d'air. Elle leur acheta des faux papiers pour s'y installer, rentrant alors "à la maison". Elle profita aussi de ces deux mois pour un peu mieux perfectionner ses deux prothèses, les rendant moins "vieillottes". Elles n'avaient rien d'exceptionnel en plus, plus solides et un peu plus récentes.

Puis quelques années après, après plusieurs missions toujours de Geyster, elle en eut une troisième conséquente : Infiltrer une prison en Estonie, à la frontière russe, afin de faire évader un prisonnier. Le plan était de se faire passer pour une russe du nom d'Aleksandra Zlavion, ancienne surveillante. Tout se passa bien, elle montra la carte, dit le strict minimum en russe, hocha la tête quand on lui parla. Tandis qu'elle allait se retrouver devant la cellule voulue, elle fut assommée sans réponse possible. À son réveil, elle était ligotée à une chaise, dans une pièce qui servait certainement de dépôt pour les ustensiles de ménage, et fut interrogée avec force par deux russes visiblement courroucés. Après avoir compris via plusieurs coups de genoux et poings sur diverses parties de son corps, elle ne dit rien de plus. Ils la laissèrent alors seule, lui laissant une dernière chance. Ils lui donnaient trente minute pour réfléchir. Elle se défit de ses liens en défaisant agilement sa prothèse du bras d'un mouvement agile, fit tomber la chaise pour récupérer la prothèse de son bras, la remit lentement. Maintenant qu'elle avait un bras libre, elle frappa son pouce pour le briser avec sa prothèse renforcée, non sans geindre de douleur entre ses dents et lèvres, elle put défaire sa main et retira les liens à ses jambes. Elle attendit l'arrivée des deux hommes, elle en maîtrisa un agilement quand il rentra. Le deuxième, armé d'une machette vint frapper avec force au-dessus du genou de Dahlia qui cria alors, tombant au sol. Elle récupéra l'arme de poing du premier au sol, et tira sur l'autre.
Elle fit un garrot serré sur son nouveau moignon. Elle avait très peu de temps avant de tomber dans les pommes. Elle sortit son téléphone pour prévenir son médecin qui attendait à quelques kilomètres d'ici, mettant un mot de passe verbal au cas où entre l'hôte à récupérer et le médecin si elle tombait dans l'inconscience. Elle récupéra un balai dans la pièce et s'en servit comme d'une béquille. De sa main prothétique, elle prit l'arme de poing et tira sur les russes qu'elle croisait. Elle atteignit le poste de contrôle et ouvrit toutes les cellules. Face à toutes les émeutes, les gardes furent assurément occupés. Elle gagna la cellule de l'homme, il n'avait pas bougé. Elle lui expliqua alors ce qu'il allait faire, lui indiquant une porte de derrière pour sortir le plus discrètement possible. Ils marchèrent ensemble, à moitié pour elle, et tomba au sol, pâle. L'homme la récupéra, sortit, rencontra le médecin, dit le mot de passe et elle fut rapidement opérée dans la camionnette qui avait pu s'approcher sans se faire remarquer grâce aux émeutes internes. Le médecin dicta tout de même à l'homme de les conduire loin d'ici, et pas par la route principale, car des renforts allaient certainement venir.

La route fut longue, pour Black Dahlia et les deux hommes. Après une opération longue, surprenante et risquée. Le résultat tomba : Mission réussie en échange de l'autre jambe de Black Dahlia.

La paie fut conséquente, et une partie partit pour une énième prothèse, aussi sophistiquée que les deux premières.

Quelques mois après cet incident :

« Les Spetsnaz ne vous pardonneront jamais cela et risquent de vous traquer. »

« Je sais. C'est le risque des Geysters. »

« Qu'est-ce que cela vous fait ? »

« Rien. Je vis encore, c'est bon. »

« Et de perdre des membres ? »

« Rien, je peux les remplacer, c'est l'important aussi. »


Dit-elle en regardant ses deux jambes, puis sa main prothétique qu'elle fermait et ouvrait pour appuyer ses propos.

« Je ne m'arrêterai pas de vivre. »

Durant sa nouvelle convalescence, elle réfléchit à ses possibilités pour aider autrui. Même si elle était malfaisante, d'une certaine façon, elle pouvait se montrer empathique. Et les femmes -car elle avait des tendances de misandrie- entre l'Allemagne et la France la motivèrent. Dahlia savait pour le proxénétisme de la frontière, mais au lieu de vendre son corps comme un objet, elle contournerait cette règle autrement : Un cabaret. Kaninchen Kabarett, où toutes ses danseuses étaient en tenue de lapine pour amuser les spectateurs et spectatrices, et ainsi offrir une seconde vie à des femmes qui en avaient besoin. Ses shows étaient à but sensuel et non sexuel. Les autres prestations étaient à discuter. Ses règles étaient claires et strictes pour ceux qui venaient. Même pour ses lapines, ces dernières avaient des règles spécifiques.

Quatrième mission Geyster conséquente : Assassiner plusieurs réseaux de drogue en même temps. Ils devaient tous se rencontrer dans un lieu désaffecté près d'un port aux Pays-Bas.

Tous les trafiquants se retrouvèrent au lieu-dit, elle installa les doses de C4 sous chaque voiture, chantonnant presque, avec son arme préférée en main : Lance-grenades. Mais tandis qu'elle s'approcha du port, près de l'eau, elle entendit des armes chargées la pointer. Ce n'était pas prévu, mais ils avaient été plus rapides que prévu dans les négociations, elle leva le canon de son lance-grenades derrière elle et tira deux grenades vers eux, et surtout, vers les véhicules stationnés. Quelques tirs dans sa direction, elle sauta, l'explosion impressionnante se fit et la fouetta dans le dos avant qu'elle ne plongeât. Un jet, en tant que bateau, arriva rapidement vers les lieux de l'explosion où seulement des flammes gisaient. Le médecin chercha du regard sa patiente habituelle, elle ressortit de l'eau, il l'amena à bord et constata un dos brûlé au deuxième degré profond mais des fesses touchées plus intensément. Ils gagnèrent une côte plus loin, allèrent dans le véhicule banalisé et elle eut des soins rapidement. Résultat : Mission réussie en échange d'un dos encore presque immaculé, quelques tirs dans son bras valide, et des fesses dans un piteux état.

Avec l'argent accumulé des dernières années, elle eut une opération pour avoir un nouveau fessier, trouvant cela très féminin.

Désormais, souvent accompagnée de son médecin qui restait non loin de son lieu de mission, elle enchaîne les missions de Geyster alors.

Black Dahlia n'a pas peur de se tremper ou d'être dans ses explosions. Elle a vu énormément de choses et agi désormais. Elle ne perd pas son temps. Plus de vingt ans dans le terrorisme qu'elle a envie de dire libre, elle n'a plus peur de découvrir. Elle s'est faite un nom chez les Geysters.

Elle a eu quelques conquêtes, quelques coups d'un soir, mais ses marques dégoûtaient bon nombre de personnes.

De plus, elle ne doit pas se faire coincer par les Spetsnaz, s'étant faite un petit nom et avec l'incident près de la frontière russe.

Elle a constamment son masque sur elle et sa perruque quand elle sort pour ne pas attirer l'oeil -ironique n'est-ce pas-. Elle est toujours armée de grenades, de petites lames, d'une arme de poing, et si elle le peut, elle amène son lance-grenades, son premier et fidèle amant. Ses prothèses sont plus perfectionnées, grinçant très rarement.


Je ne souhaite pas être parrainé


Dernière édition par Adelie Medici le Mar 16 Mai - 19:35, édité 11 fois
Crime.net
Crime.net

Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
https://enjoyyourcrime.forumgaming.fr
Quelques modifications...
Bienvenue !
Merci pour votre dossier d'inscription. Oh ? Il n'est pas tout à fait complet. Mais oh oh ! On est là pour vous aider ~

Demande du staff :
Règlement signé : Oui
La partie ID : RAS
Le caractère : RAS
Le physique : Tu dis qu'elle a un oeil rouge ? Comment se fait-ce, ce n'est pas une couleur naturelle d'oeil, et elle ne semble pas albinos. Il faut que ça soit une opération, ou alors une lentille ou un traitement Umbrella (attention à la timeline).
L'histoire : Il y a de nombreux points à revoir, donc je fais ça sous la forme de liste :
-     Au début de l'histoire, ta personnage a accès à un grand nombre d'explosifs militaires. Il s'agit de 2007 en Grande Bretagne. C'est impossible qu'elle ait eu accès à ça alors que la guerre contre le terrorisme fait rage, surtout dans un pays comme le Royaume Uni où le commerce des armes est extrêmement limité. Pareil pour le groupe et l'entrainement. Le Royaume Uni n'est pas très grand, et le son des explosifs ça porte très loin. Très peu probable qu'elle ait pu faire ça sans de longues heures de route pour se retrouver au milieu de nulle part (genre 7-8), que ses parents auraient remarquées.
-     Okay sa famille était riche et avait un gros coffre fort, juste deux choses : si ses parents n'avaient aucune confiance en elle, comment elle connaissait le code pour l'ouvrir pour s'y cacher ?
-     Difficile de se déplacer avec une jambe en moins, surtout discrètement. Alors okay elle est pas tombée en état de choc sous l'effet de l'adrénaline, mais comment elle s'est rendue dans les bas fonds sans se faire repérer au vu de son état ? Parce que bon, les bas fonds des villes anglaises en 2007, c'est pas Bagdad ou Gotham city, loin de là. C'est surtout des rues avec quelques clochards et des gars bourrés.
-    Je ne vais pas m'attarder sur toutes les missions de la perso, mais à chaque fois elle perd des morceaux de manière horrible dans des combats qui semblent la rendre plus résiliente que Terminator au vu de la quantité de sang perdu lors des blessures. C'est tout bonnement irréaliste sans une intervention de médecin immédiate sur place. Elle serait morte en Ukraine. Une grenade explosive (ou défensive) si ça pète dans la main, ça tue quasiment instantanément sauf miracle, et les dégâts seraient irréparables. Tu confonds avec les grenades de désencerclement ou grenade offensives, mais elles ne font que très peu de dégats si ce n'est pas au contact, pas assez pour achever un groupe, loin de là. Bref, totalement irréaliste.
-     Pour la catcheuse, un german supplex fait tomber sur la nuque. Donc aucune chance d'avoir la mâchoire brisée. Même avec un front supplex ça serait compliqué.
-     Quand elle est capturée et torturée sur sa chaise, elle a deux balles dans le bras, une jambe en moins et ses deux prothèses par terre : elle tape avec quoi ? Pareil, après le combat, elle remet ses prothèses comment ? Deux balles dans le bras, ça fait qu'il fonctionne moins bien. Et elle survit comment la perte de sang de sa jambe coupée ? Parce que coupée comme ça, en deux minutes elle a plus de sang dans le corps, même avec un garrot. Il faut une intervention immédiate.
-     Elle a rejoint comment les Geysters ? Tu n'en parles pas.
-     Dans la description physique et caractère, elle est capturée. Par qui, comment, pourquoi ? Et du coup, elle commence en prison ? Il se passe quoi ?

Si vous avez une question concernant les demandes de modifications, vous pouvez les poster à la suite de ce message, par MP ou sur
Discord dans le channel #questions.
Dès que vous avez terminé les modifications, vous pouvez poster à la suite de ce message pour le signaler.
À très vite ~
Invité
avatar
Invité
Coucou à toutes et à tous, messiers/dames de l'équipe administrative !

Je tiens à m'excuser avec profondeur et sérieux et sincérité de ma précédente présentation. Je ne m'en étais pas rendu compte DU TOUT. Même si je fais toujours des premiers jets pour être fixé sur les choses à changer, je me suis rendu compte de mes erreurs et je m'en excuse TOTALEMENT car je ne suis pas aussi irréaliste d'habitude. :c

Ceci étant dit, j'ai changé l'histoire pour être -logiquement- plus réaliste !

Et j'ai rajouté ce qu'il manquait !

En ce qui concerne les descriptions physique et mentale, les hommes, c'est pour ce dont j'ai parlé avec Jezebel (et vous en l'occurrence (et logiquement ? >x<)), dans un futur proche. Si ce n'est pas possible, je changerai alors en disant que c'était durant sa mission en Estonie ! ;D

Merci d'avance, merci pour votre temps. Je m'excuse encore de vous avoir fait saigner des yeux. :c

Des bisous ! ♥
Crime.net
Crime.net

Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
https://enjoyyourcrime.forumgaming.fr
Hello
Effectivement nous communiquons absolument sur tous les sujets entre nous et nous sommes bien au courant de ce qui a été dit avec Jezebel. Cependant, il y a une forte incompréhension à ce sujet. Actuellement tu démarres avec un personnage "Geyster" et dans sa timeline elle n'a pas encore subit ce qu'elle devra subir pour un changement. Donc toute mention doit être retirée de ce fait car ça n'existe pas.
Lorsque le changement sera possible, lorsqu'on aura officialisé la chose, là à ce moment là, il te sera demandé par le staff de changer la description et on s'occupera nous de c/v les changements dans le dossier.

Il faut bien comprendre que les dossiers évoluent avec les personnages et peuvent changer à n'importe quel moment, c'est une simple demande à faire au staff.

Merci d'effectuer ces changements, nous relirons entièrement la fiche une fois cette notion validée et modifiée de ta part.

Concernant les modifications précédentes, ce n'est pas grave de s'enflammer et de toute manière c'est à ça qu'on sert, permettre aux joueurs d'inscrire leurs personnages dans le lore de façon cohérente, ce n'est pas un jugement.

Bonne fin de fiche !
Invité
avatar
Invité
Okidoki !

J'entends bien et m'excuse encore des retardements causés à cause de mes lacunes. :c

Mais j'ai fait des modifications pour que, comme je l'ai dit précédemment, ça soit une fouille durant sa mission en Estonie. En espérant que ça "passe" et soit logique !

Redites-moi, merci encore beaucoup ! Vraiment ! Amour sur vous tous !! ♥
Crime.net
Crime.net

Carte d'identité
Genre: Homme
Âge: 4500 ans
Origine: Babylone
Orientation sexuelle: Etrange
Nom de code: L'Admin
Spécialité / Métier: Admin
Compétences: Max
Accréditations: Toutes
https://enjoyyourcrime.forumgaming.fr
Bienvenue !
Merci pour votre dossier d'inscription qui est complet. Maintenant vous pouvez RP, effectuer des Missions, des Casses ou des Raids.
Vous pouvez poster une demande de RP > ICI <

Vous devez également recenser votre avatar sur Listing des avatars et votre anniversaire sur Listing des anniversaires.

Pour finir, dans votre profil, vous devez maintenant générer votre fiche de personnage et la remplir. Affiliation est à laisser vide, pour avoir une Affiliation il faut acheter une accréditation pour une faction. Pensez à mettre votre Dossier qui sera posté dans peu de temps dans Identity Crisis dans votre profil.

Amusez-vous bien ! ~
Contenu sponsorisé