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Celle qui joue constamment double jeu - Sanketa S. An-Narifa [Terminée]

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Sanketa Serqet An-Narifa29 ansFémininÉgyptiennePansexuelleTenancière d'un salon de thé/bar (tendancieux)Madame NVrachChaotique NeutreÊtre d'une femme influente/référente et prouver la force féminineFranche. Elle n'a pas sa langue dans la poche, elle dit franchement ce qu'elle pense, quitte à vous vexer.
Hypocrite et éloquente. Ironique hein ? Pourtant, elle tournera ses phrases pour vous allier à elle, et des fois, elle n'en pensera pas un mot. Elle sera franche, mais autrement. Ou disons une vérité déformée, comme elle dirait.
Sceptique. Elle ne croit pas de prime abord -sauf si elle a une preuve CONCRÈTE-, elle cherchera d'une manière ou d'une autre si ses informations sont fiables.
Méfiante. Elle ne fait confiance à personne, et même si vous traînez dix ans avec elle, vous n'aurez jamais sa confiance totale.
Provocatrice. Dotée d'un répondant à toutes épreuves, si elle a l'opportunité de vous titiller sur quelque chose, elle sautera sur l'occasion, délicatement parlant.
Gracieuse, élégante & sensuelle. Trois adjectifs qui se marient très bien ; Sanketa se déhanche comme dans les clichés de son pays ou les hyperboliques clips américains -du temps où ils étaient encore de ce monde-. Elle a de petits gestes pour remettre ses cheveux d'un coup de main, un regard captivant, des mouvements agréables à regarder.
Tactile. Elle adore passer ses fins doigts sur votre main, votre bras, dans vos cheveux, sur votre joue, homme, femme, enfant, adolescent, etc...
Ouverte. Malgré bien des aspects, elle parle de tout et de rien sans le moindre mal. Vous savez, il y a des questions qui gênent facilement votre interlocuteur. Loupé, avec Sanketa, ça n'existe pas -non, il n'y aura pas d'exemple ici-.
Rancunière. Vous la trahissez ou décevez une fois, pas deux. Et sa vengeance est un plat qui sait se déguster froid, malgré ses chaudes origines.
Apathique. Pour ne pas aider, elle n'a aucun sentiment. Si un proche -impossible mais bon- décède, elle ne réagira pas. Ses sentiments sont morts avec le temps grâce à son père.
Hautaine et arrogante. Je reprends des choses évidemment sous-entendues précédemment, mais pour Sanketa, vous n'êtes pas grand chose. Même si elle avait la chance d'être face à plusieurs dirigeants, ils ne seraient rien.
Misandre. Pas totalement mais elle voit d'un mauvais œil les hommes au premier abord.
Un corps quelque peu élancé tout en étant svelte, Sanketa remercie Isis de lui avoir donner un tel corps féminin, répondant aux normes européennes. Elle en est fière et ne le cache pas, profitant des vêtements naturels de ses origines pour le/se mettre en avant.
Une immense et longue cascade capillaire de couleur vert tapis, cheveux qu'elle met souvent dans son dos, laissant la nature la coiffer ; mais elle prend soin de ses cheveux. Pour s'harmoniser, son regard émeraude vous captivera, un regard plus clair qu'une carapace capillaire plus foncée.
De petites lèvres, un léger nez en trompette, tout était de petite taille ou fin pour aller avec cette ravissante jeune femme.
Rajoutons à cela un tatouage typique des égyptiens sous son œil droit : L'oeil d'Horus, symbolisant la puissance de la jeune femme et son ascension personnelle qui lui tient à coeur.

Cachant une bonne partie de son corps : Des vêtements amples -très souvent des robes-, immaculés, ornés d'or. Avec des milliers de bijoux, aux doigts, bracelets, oreilles et à son cou. Elle provoque le regard et plusieurs cliquetis l'accompagnent constamment.

L'allégorie du véritable trésor égyptien.
« Tu es ma petite 'amira*, Sanketa. »

« Tu n'es qu'une fille. »

Deux versions qui se croisèrent énormément quand elle était petite. Deux versions qui ne lui faisaient ni chaud ni froid à force. Deux versions qu'elle n'entendra plus jamais, sans pour lui déplaire.

Sanketa est la petite dernière de trois enfants. Elle a deux grands frères, le plus vieux a cinq ans de plus qu'elle, le cadet a deux ans de plus. Tous deux furent chouchoutés par le père, la dernière fut acceptée et nourrie par la mère. Son père lui adressait la parole par nécessité, donc très peu. Toutes les références, toutes les discussions, toutes les interrogations ; la maman. Sanketa grandit alors au sein d'une famille où un père faisait une sorte de mafia dans sa ville. Une mafia bien faible avec son regard d'aujourd'hui, mais à son jeune âge de cinq ans, son papa avait le contrôle sur les réseaux locaux. Ses deux frères apprirent auprès de leur père. Sanketa suivit l'éducation normale d'école.

« Tu n'es qu'une fille. »

Lui répétait sans cesse son père en la regardant de haut. Au début, c'était un peu normal, elle ne le prenait pas mal, elle n'était pas armée de la même manière plus bas, donc, pourquoi lui rappeler cela ? Et c'était seulement au fil des années qu'elle prit conscience de cette insulte.

« Papa, papa, je peux venir avec toi et mes deux- »

« Tu n'es qu'une fille. Tu ne peux pas. »

La maman de la famille ne répéta plus qu'elle était une princesse. Non, c'était qu'une fille. Une petite sœur. Un statut juste basique, normal, naturel. En secret, elle les espionna, et elle débrouillait bien après un ou deux ratés. Elle étudia en secret, lit en secret les mêmes livres que ses frères. La manipulation verbale, les situations étrangement cocasses qui mettaient en valeur son père, faisant de lui un héros ou du moins un bon porte-parleur.

Sanketa ne se laissa néanmoins pas abattre car elle était une excellente élève qui écrasait ses camarades, et elle se faisait un malin plaisir à leur rappeler. Sauf que ses moqueries, pourtant juvéniles, lui attirèrent des foudres alors qu'elle n'était âgée que de quatorze ans.

« Bah alors, tu t'moques d'mon p'tit frère, athar**. »

« Je ne fais que dire la vérité. La vulgarité est facile, la vérité est plus difficile. »

Ils étaient trois, âgés de dix-sept ans environ, le parleur s'approcha, mais il fut attrapé au bras par un de ses acolytes.

« C'est... C'est la fille de thueban***. »

« Quoi ?! Sérieux ?! Tss, t'as d'la chance ! »

Les trois partirent, Sanketa entrouvrit les lèvres puis grimaça soudainement. Elle leur tenait tête, elle avait une main vers sa ceinture, sortant avec un poignard familial -qu'elle avait bien évidemment pris sans leur autorisation-. Elle aurait été capable de se défendre avec et les planter ? Elle ne savait pas, son esprit disait oui mais son corps lui hurlait l'inverse. Elle s'était entraînée seule, dans un coin reculée contre des mannequins de fortune faits par ses soins, s'amusant à bouger comme un serpent des sables afin de danser autour de sa cible, la plantant à plusieurs endroits. Mais c'était chose aisée face à des cibles immobiles.

L'année qui suivit fut une année que l'humanité n'oubliera jamais : L'anéantissement des États-Unis. Sanketa, malgré un début d'apathie, se dit qu'une telle puissance fut terrassée "aisément". L'Égypte était un pays touché par les changements politiques et économiques, pas forcément religieux.

Désormais à l'âge universel, vingt-et-un ans, elle espionnait en secret ses frères et son père, elle s'était ouverte à la technologie et fut rapidement douée dans le domaine, sans que sa famille le sût. Elle apprit énormément seule, quasiment seule en fait. Elle n'était qu'une fille, après tout. Elle était effacée, oubliée. Elle faisait le mur le soir voire la nuit, commençait à lancer de fausses rumeurs pour voir les réactions de son paternel.

Et ce dernier ne savait pas qui les lançait, car c'était un nom différent qui ressortait à chaque fois. Sanketa se réjouissait d'un tel spectacle.

Avec le temps, elle se disait qu'un de ses frères se rangerait de son côté ? Qu'il dirait à leur père que ce n'était pas forcément intelligent de faire ce qu'il faisait ? Non. Il suivait bêtement. La maman aussi, au bout d'un moment, abandonna.

Mais une chose fascinait l'égyptienne depuis la fin de son adolescence, et peu de personnes le sauront un jour : La mort.

Pas la mort de vieillesse, pas la mort d'un meurtre classique comme un tir dans la tête ou dans le cœur, ou une tête décapitée. Non, elle voulait bien plus. Les morts orchestrées, les morts magnifiquement décorées, un peu à la manière de Saw avec les dilemmes.

Avec ses recherches informatiques, ses goûts spéciaux, la rancune qu'elle avait pour son père depuis toute petite. Quelque chose dans sa tête la calma sur ses intentions extrêmes. Jusqu'au jour où...

Jusqu'au jour où elle alla voir son père, un petit sourire aux lèvres. Il n'y avait qu'elle et lui à la maison. Ses frères étaient partis négocier dans des quartiers voisins -elle le savait- et sa mère faisait les courses hebdomadaires. Il ne leva pas la tête, occupé à être sur son ordinateur, dans son bureau.

« Abi****. J'aimerais vous parler. »

Un silence.

« Étant une femme à l'âge mûr et universel, j'ai beaucoup appris par les livres et l'informatique. Je me dis que peut-être, je pourrais me joindre à vo- »

« Askut*****. Tu es née fille, tu as un almihbal****** entre les jambes, tu n'es qu'une fille et tu ne seras qu'une fille. Qu'importe ton intelligence, tes exploits, tes choix. Dégage et va me faire un petit-enfant, un garçon de préférence, histoire que je te considère un peu plus. »

Ce fut la rupture dans le cerveau de l'égyptienne. S'il lui restait quelques sentiments, un brin d'amour inconnu ; tout disparut. Elle avait entrouvert les lèvres mais hocha simplement la tête, partit en fermant la porte pour se diriger vers sa chambre.

Durant les quatre années qui suivirent, elle continua sa vie d'avant, préparant sa vengeance.

Maintenant âgée de vingt-cinq ans, ses connaissances encore plus immenses, elle espionnait ses membres masculins de la famille. Elle avait fait un bruit qui court à des personnes qui s'informaient auprès du paternel.

« Vers le port de Būr Safājah, un container suspect devrait arriver dans la nuit, aux alentours de minuit. Un cargo illégal qui n'était pas prévu. »

L'information arriva au père qui ira vérifier lui-même. Il se gara dans le port même, sortit pour aller vers le container décrit. Il vint forcer les cadenas, ouvrit, et des caisses de nourriture. Juste de la nourriture. Il jura, vérifia quelques barquettes mais rien de spécial. Une nouvelle voiture s'arrêta, quatre hommes sortirent et vinrent tirer sans discuter sur l'homme dans le container avant de repartir.

Son corps sera retrouvé le lendemain mais les quelques caméras dans le port n'offraient pas de vue, les voitures sont floues sur d'autres, aucun témoin, aucune information concrète ; l'histoire sera classée sans suite.

Dans la famille, tous furent abattus, même Sanketa qui lâcha des larmes. Quand elle alla dans sa chambre, elle eut un sourire malsain et essuya ses larmes.

« Que Seth m'en soit témoin, je ne regrette pas. »

Dit-elle en regardant son plafond.

Ses frères, ayant peur de probables représailles, arrêtèrent et déménagèrent dans d'autres pays européens pour se la couler douce avec l'argent donné par leur père. La mère fut anéantie et retourna dans une autre ville d'Égypte pour aller auprès de ses parents âgés. Sanketa, elle, déménagea aussi pour se trouver une maison, en Égypte toujours (au Caire précisément) afin d'y vivre et s'informer encore et encore. Elle changea son nom de famille pour que ses parents proches ne pussent jamais la retrouver. Elle prit le pseudonyme de Madame N, et si quelqu'un demandait un prénom, elle donnerait le nom de Nöeline. Un nom français qui sonnait un peu Moyen-Orient -elle ne pouvait s'en empêcher-.

Elle dirige son réseau depuis ses vingt-quatre ans -quelle coïncidence-, un petit réseau, mais grâce à cela, elle s'informe de ce qui se passe autour d'elle et au niveau mondial, mais pour le dernier, c'est davantage des informations générales. De plus, elle a ouvert un salon de thé/bar "normal" le jour au nom de Taslia*******, mettant en avant des produits pour les égyptiens et arabes locaux mais pouvait offrir de délicieuses choses aux étrangers ; et la nuit, le salon de thé devient un bar à thème avec des shows privés, des jeux de hasard dans une salle fermée la journée. Sanketa s'amuse comme elle le peut, mais grâce à cela, elle garde un oeil sur sa clientèle dite fidèle. Sanketa paie la milice locale afin qu'ils ferment les yeux s'ils passaient dans le coin ou si certaines plaintes venaient à remonter aux oreilles des autorités.

Elle n'aura jamais de préférence dans les débats ou dans ses contacts, si A et B se font la guerre, elle peut informer les deux côtés ou s'allier du côté qui est le plus avantageux pour elle, mais même en choisissant, elle y ira à reculons.


Je souhaite être parrainé


*Princesse
**Traînée
***Serpent
****Papa
*****Tais-toi
******Vagin
*******Amusement


Dernière édition par Sanketa S. An-Narifa le Jeu 16 Fév - 18:14, édité 3 fois
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Quelques modifications...
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Merci pour votre dossier d'inscription. Oh ? Il n'est pas tout à fait complet. Mais oh oh ! On est là pour vous aider ~

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Règlement signé : Oui
La partie ID : RAS - Tu as mis vrachs au lieu de vrach en haut dans le code, ce qui fait que la bonne couleur ne s'affiche pas.
Le caractère : RAS
Le physique : RAS
L'histoire : Il y a quelques soucis qui découlent d'une seule cause. Malgré l'arrivée des Mégacorporations, l'Egypte est, comme aujourd'hui d'ailleurs, un pays extrêmement religieux, de majorité musulmane (Il y est interdit par la loi d'être athée, je rigole même pas). De fait, même le fait d'avoir un bar est problématique. Un salon de thé et de jeu est plus cohérent je trouve, ou alors faire en sorte que le bar se trouve dans une zone touristique autorisée par l'Etat (ou dans un des quartiers étrangers du Caire), ça la mettrait moins en porte-à-faux avec les autorités.
Du moins de jour. La nuit, les activités illégales seraient tolérées dans le sens où elle devrait forcément graisser la patte aux autorités locales.

Si vous avez une question concernant les demandes de modifications, vous pouvez les poster à la suite de ce message, par MP ou sur
Discord dans le channel #questions.
Dès que vous avez terminé les modifications, vous pouvez poster à la suite de ce message pour le signaler.
À très vite ~
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Coucou !

Merci infiniment de votre rapidité ! :)

J'ai fait les changements demandés ! Ayant mélangé les deux idées, une sorte de coin de thé avec un petit bar, ainsi, personnes locales et étrangers peuvent s'abreuver !

J'ai rajouté la partie pour les autorités locales (parmi les derniers paragraphes), son "métier" a légèrement changé aussi pour être logique dans les propos.

J'espère que tout est en règle cette fois ! Merci d'avance. :D
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