La vie est unique et perdre son temps et l’affront le plus grand qu’on puisse le faire, les dieux n’existe pas et il n’y a rien d’autre que le néant après la mort. Une philosophie qui fait qu’elle n’hésite pas à claquer la porte au nez d’un mec qui l’ennuie, sans pitié et peu importe que ce soit un parfait inconnu, le président d’un pays ou l’homme le plus puissant du monde. Tu es inintéressant pour elle, alors pourquoi gaspillée du temps pour toi. En bref, une vie à 100 à l’heure.
L’exode fut brutal, forcée de quitter son pays pour un autre dont elle ne connaissait ni la culture ni la langue. Mais loin d’être timide, Eternity (le nom qu’elle utilise en tant qu’artiste) se confronta très vite à ce nouveau pays nommé France, apprenant la langue dans la rue, se liant d’amitié en produisant ses premiers sons, entraînant et faisant oublier leur quotidien aux immigré coréens et américains, tout en servant de pont aux ados français. Vers ses seize ans, son nom était de plus en plus connu dans les milieux underground que certaine salle l’invité à se produire. Des milieux ou elle découvrit l’existence de la drogue, de l’alcool et du sexe dans lequel elle se laissait entrainait sans trop de souci. Mais cela ne lui suffisait toujours pas, elle ne parvenait pas à assouvir cette inquiétude permanente de pouvoir tout perdre d’un coup.
Jusqu’au jour de son premier casse, rien de prémédité ou préparer, elle et son groupe était bourrée et voulait trouver encore plus d’alcool. Passant devant une grande surface, ils cassèrent la vitre du magasin, embarquèrent la caisse et des bouteilles avant de partir en courant à la vue d’un policier qui passait par là. Une adrénaline qu’elle retrouva très vite, prenant le minimum de risque en profitant un maximum.
Quelque semaine plus tard, elle fut contactée par un des mecs bourrés avec qui elle avait pillée cette boutique. Il disait avoir trouvé un job plus sérieux et qu’il cherchait une fille pour distraire un homme d’affaire pendant plusieurs heures, alors qu’il se fait piller les données sensibles de son entreprise. Une mission qu’elle accepta sans bronchée, nullement gênée de coucher avec un homme âgée de plusieurs dizaines d’année de plus qu’elle.
Au cours de la même année, les forces de l’ordre demandèrent de l’aide à l’artiste dont le nom étant de plus en plus connue. Organisée un concert qui servirait de couverture à une descente chez un de ses fans soupçonnée de trafic d’organe. Un travail qu’elle accepta parce qu’encore une fois, elle était grassement payée. Le temps passé et des offres de ce type apparaissait de plus en plus régulièrement. Du concert le plus dingue de tous les temps à la pute de bas étage, elle fera la diversion demandée, tant qu’elle est payée grassement pour sa participation. Durant ses missions, elle finit par entendre parlée de Crime.net et au vue de ses activité, si inscrit le plus naturellement du monde.
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